Le Centre de bourses Danida (CBD), en partenariat avec l’ambassade du Danemark au Kenya, entend former, d’ici à août, un échantillon de journalistes africains à la couverture de sujets climatiques auxquels le continent semble de plus en plus confronté.
Dénommé « Reporting from the african frontline of the global climate crisis », le programme de formation est conçu pour les journalistes professionnels, y compris les photographes et vidéastes travaillant dans la presse écrite et audiovisuelle africaine. L'objectif principal est d'ouvrir la voie à des informations et des reportages sur le climat qui soient pertinents et aident à l’action des gouvernements pour l’avenir de l’Afrique, plus largement de la planète entière.
Selon le CBD, plus aucune partie du monde n’est épargnée par les effets du changement climatique. L’Afrique, par exemple, continent le moins pollueur, fait de plus en plus face à des catastrophes naturelles et challenges qui inquiètent sa population. « Les médias devraient avoir un rôle essentiel dans la diffusion des messages sur le changement climatique et des récits sur l'adaptation et l'atténuation destinés au public et aux décideurs. Car, lorsque les journalistes racontent des histoires climat bien documentées et précises, ils aident les citoyens et les décideurs à comprendre les réalités du changement climatique et les réponses possibles », a indiqué ladite plateforme dans un communiqué.
Les candidatures à cette session d’apprentissage destinée aux journalistes africains sont en cours et se fermeront le 16 juin. La formation, quant à elle, se déroulera entre les mois d’août et de septembre par des séances d’enseignement en ligne. Les modules au programme sont, entre autres, les généralités sur le changement climatique, le rôle des médias dans la couverture du changement climatique, l'introduction au journalisme scientifique.
Comme le stipule le CBD, cette phase théorique sera suivie d’une formation en présentiel en Tanzanie qui abordera les sujets de l’histoire climatique africaine, le journalisme constructif, la participation aux campagnes climatiques panafricaines et au plaidoyer. « Le programme d'apprentissage se terminera par la participation des journalistes au sommet africain d'action pour le climat qui se tiendra du 4 au 6 septembre 2023, à Nairobi », a-t-il ajouté.
A l’endroit des candidats, les organisateurs exigent qu’ils doivent avoir à la fois l'expérience et un vif intérêt à couvrir la crise climatique mondiale ainsi que les questions environnementales. « Pour participer au programme d'apprentissage, les journalistes participants doivent être chargés par leurs rédacteurs en chef de produire et de diffuser des histoires sur la crise climatique mondiale d'un point de vue africain », a souligné le CBD. Aussi, la maîtrise de la langue anglaise et de l’usage d’un ordinateur sont indispensables. Au moins deux journalistes par pays seront retenus.