Le protocole d’accord relatif aux projets énergétiques a été signé, le 1er juin, à Paris, en France, par le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le manager de Technip Energies France, Marco Villa. La filiale française du groupe Technip Energies entend accompagner le Congo dans sa stratégie globale de valorisation gazière et de transition énergétique.
La société Technip Energies intervient dans la réalisation de projets dans les domaines de l’énergie en offshore et onshore. Spécialisée dans cette énergie, elle souhaite développer ses activités au Congo dans la perspective de projets énergétiques existants ou futurs et partager son savoir-faire en matière gazière et de transition énergétique.
La compagnie bénéficiaire espère, pour cela, investir dans le projet de Gaz national liquéfié (GNL); les solutions énergétiques zéro carbone ; la chimie durable et la décarbonisation. Elle compte promouvoir au Congo le nouveau concept d’Hygiène, sécurité et environnement (HSE) en développant le système de management HSE et de son ingénierie de sécurité. Des installations de traitement d’huile, d’eau et de gaz vont être mises en place.
Le contrat d’une durée de trois ans prévoit également le développement d’un champ gazier et pétrolier en offshore. Technip Energies s’est alors engagée à réaliser l’étude de données économiques, à développer les technologies en offshore et onshore, avec volet innovation en fonction de la demande du gouvernement et à assurer la réalisation des différents projets envisagés.
Si le montant global de ces investissements n’a pas été dévoilé, les deux parties ont néanmoins rassuré sur les prochaines étapes du projet. Un comité de suivi devra voir le jour pour étudier et émettre des avis sur toute extension du champ de coopération ; d’établir les critères de sélection du personnel destinataire des formations ; d’émettre des avis sur toute candidature proposée pour une formation ; et de résoudre à l’amiable tout différend.
Le Congo au forum Invest in African energy
La signature de ce contrat avec la société française a eu lieu en marge du forum Invest in African energy à Paris, dédié au « Potentiel gazier et champs marginaux et matures de la République du Congo ». Le ministre congolais des Hydrocarbures a été invité à présenter le potentiel énergétique de son pays qui offre un environnement d’investissement unique et prometteur, particulièrement dans le secteur du pétrole et du gaz.
Avec des réserves importantes de pétrole et de gaz naturel d’environ 100 Mds de m3, le pays veut se positionner comme un acteur clé dans l’industrie énergétique du continent. « Nous sommes fiers d'annoncer que d'ici le troisième trimestre de cette année, le premier navire de GNL quittera les côtes congolaises. Notre ambition est de devenir un exportateur de GNL important au niveau régional, jouant un rôle essentiel dans la matrice énergétique du continent », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.
En plus de ces réserves, le gouvernement du Congo est engagé à promouvoir le développement durable et la décarbonisation, créant ainsi des opportunités pour les investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, et les technologies propres.