La lutte contre les changements climatiques a été au centre des assises de la deuxième édition du Café panafricain organisée par l’Association nationale de l’union africaine de la République du Congo (Anua/RC) en fin de semaine dernière.
L’Anua/RC, structure panafricaine d’orientation de la jeunesse et de vulgarisation de l’agenda de l’Union africaine, pour tracer sa feuille de route, s’est largement inspirée des précieux conseils, des actions panafricaines et du leadership écologique du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, pour mener son combat.
Sa deuxième réunion a eu pour but de démontrer la nécessité́ de faire intervenir la génération Z, c’est-à-dire les plus jeunes, dans l’une des questions les plus préoccupantes du siècle, à savoir la lutte contre les changements climatiques. Mais aussi de faire remarquer que sans l’engagement de l’homme d’Etat, écrivain et panafricaniste Denis Sassou N’Guesso dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation de la biodiversité́, le projet villages ado-écologiques, inspiré, d’une part, de la série de bandes dessinées sur le Gondwana, publiée aux éditions Les portes du Soleil, dans la collection Jeunesse et, d’autre part, des réflexions pertinentes tirées de l’essai écologique « L’Afrique : enjeu de la planète, les défis du développement durable », aux éditions Jacques Marie Lafont, le projet salutaire dénommé́ “Villages ado-écologiques” n’aurait jamais vu le jour.
Au cours de ces retrouvailles, Ramsès Bongolo a indiqué qu’un examen attentif de l’univers panafricain leur a emmené à penser qu’il existe trois sortes de panafricanistes des idéalistes, des pragmatiques et des illuminés. Les panafricanistes idéalistes sont des utopistes, de grands rêveurs qui pensent plus qu’ils n’agissent. Leur champ d’action est la pensée et l’onirisme. Le domaine de l’écriture est aussi l’une des voies favorites des panafricanistes idéalistes. Nul doute qu’ils portent l’Afrique dans leur cœur, que leurs intentions sont sincères. Mais il n’en demeure pas moins vrai que leur engagement est beaucoup plus virtuel que réel, mental que physique, a-t-il dit.
Passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables et durables
C’est par l’adage d’un sage africain qui stipule « Un traumatisme peut inspirer l’excellence » que le secrétaire exécutif national de l’Anua/RC, Patrick Michel Ray Ondaye, a commencé son mot d’ouverture de la deuxième édition du Café́ panafricain. Pour lui, la planète est blessée, le globe terrestre est grippé, les changements climatiques en disent long. D’où, des décisions doivent donc être prises et des solutions trouvées et appliquées. Et certaines d’entre elles passent inexorablement par le reboisement ; la réduction d’émission de la dioxine de carbone par les véhicules, les avions et les grandes industries ; la conservation des ressources halieutiques ; le passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables et durables, etc.
D’autres solutions, a-t-il poursuivi, passent, fort heureusement, par le canal de l’instruction, de l’excursion et de l’innovation. Primo, instruction à la communion avec la terre et au développement de la conscience écologique. Secundo, excursions touristiques par le canal du scoutisme écologique et visites guidées sporadiques dans une nature sauvage, donc une nature qui n’a encore jamais été exploitée ou modifiée par l’homme, à l’exemple des forêts des parcs Nouambalé-Ndoki et Odzala. Tertio, innovation à travers l’implantation dans les quatre directions de la République du Congo des villages ado-écologiques. « Nul besoin d’être un grand clerc pour deviner l’étonnement de certains auditeurs devant la caractérisation ou la qualification de panafricaniste accordée au président Denis Sassou N’Guesso, personnage public plus connu pour son travail d’homme d’État que pour son engagement au service de l’Afrique, son talent littéraire – car, auteur de plusieurs ouvrages de réflexion – et son penchant paralittéraire – à travers la bande dessinée », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que ce Café́ a également pour but de révéler la nature, le côté profondément panafricaniste de l’homme de caractère qui est Denis Sassou N’Guesso…
Plusieurs panelistes sont intervenus au cours de ces retrouvailles, à l’instar du Pr Théophile Obenga, sur le thème « La définition du panafricanisme » ; Trepasse Aprederme Kongo sur le thème « Le rôle majeur du panafricaniste Denis Sassou N’Guesso dans la résolution des conflits continentaux et sa participation aux projets d’intégration régionale et sous-régionale » ; Anicet Douniama sur le thème « Le récit de l’engagement de Denis Sassou N’Guesso, penseur d’une œuvre plurielle, historique et prospective au service de l’Afrique » ; et Willy Gom sur le thème « Sonnette d’alarme du président Denis Sassou N’Guesso face aux mutations fatales du temps ».