La Cour des comptes et de disciple budgétaire a ouvert, le 26 juin à Kintélé, dans le Pool, avec l’appui du Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp), un atelier spécial au profit des agents du contrôle public afin de les former sur l’audit des contrats et des revenus issus de l’industrie extractive.
Une cinquantaine de cadres, contrôleurs publics, participe à la formation qui se tient jusqu’au 1er juillet prochain. Elle est organisée par le Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (Crefif) avec l’appui du Prisp.
Les participants sont des cadres venus, entre autres, de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, de l’Inspection générale des finances et de celle d’Etat, de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances et de la société civile.
Pendant six jours, ils vont aiguiser leurs connaissances techniques et professionnelles sur la conduite des audits des contrats souscrits avec les entreprises adjudicataires dans la gestion des ressources issues des industries extractives.
Dans le fond, ces deniers vont notamment être édifiés sur l’ensemble du processus officiel conclu entre l’Etat et les industries extractives dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance des revenus issus de ce secteur. Ils devraient, en effet, comprendre si les contrats signés par le gouvernement, dans le cadre des industries extractives, sont conformes au cadre juridique et règlementaire.
De même, ils chercheront à réaliser que les revenus déclarés par les entreprises sont conformes à ceux prévus dans les contrats et sont identiques à ceux versés au Trésor public.
« L’objectif visé par cette formation est de fournir aux agents des administrations et institutions de contrôle des outils et la méthodologie nécessaire pour bien mener l’audit des contrats et des revenus issus de l’industrie extractive », a souligné le président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, Charles Emile Apesse, qui a patronné l’ouverture de l’atelier.
Il a ainsi invité les participants à capitaliser sur les quatre phases qui composent l’atelier de formation, à savoir la sélection des thème d’audit, la planification, l’examen et le rapport d’audit.
S’exprimant à cet effet, le coordonnateur du Prisp a salué la contribution du projet dont il a la charge de gérer dans l’amélioration de la gouvernance des fonds publics.
« Fruit du partenariat entre le Congo et la Banque mondiale, le Prisp est un outil stratégique de promotion de la qualité de la gouvernance dans la mobilisation des ressources publiques et la redevabilité en République du Congo. Dans sa composante 3, relative à la reddition des comptes, le projet œuvre à l’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des ressources naturelles et la promotion de l’engagement citoyen », a affirmé Thomas Bandia.