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Sénégal : un prêt de 1,85 milliard de dollars pour financer de nouveaux programmes

L'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont accordé au Sénégal un prêt d'un montant de 1,85 milliard de dollars, dans le cadre d'un financement de nouveaux programmes étalé sur une période de trois ans, a-t-on appris, le 27 juin, de source officielle.

L'annonce de l'appui financier au Sénégal a été faite à l'issue d'une réunion consacrée à la situation macro-économique du Sénégal et aux efforts de soutien de l'Europe, et à laquelle ont participé le ministre sénégalais des Finances, Moustapha Ba, l'ambassadeur de l'UE et le représentant résident du FMI au Sénégal.

"Les ressources transférées à travers le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, et le nouveau Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du FMI, vont contribuer au financement des programmes de trente-six mois avec le Sénégal ", a indiqué le représentant résident du FMI au Sénégal, Cémile Sancak.

"Ces programmes visent à remédier aux déséquilibres macroéconomiques en réduisant les vulnérabilités de la dette, à renforcer la gouvernance, à assurer une croissance plus inclusive et riche en emplois, et enfin à relever les défis structurels à plus long terme liés au changement climatique par la mise en œuvre de politiques climatiques appropriées", a-t-il ajouté.

 

Mali : des dispositions pour un retrait "ordonné et sécurisé" de la Minusma

Le gouvernement malien va prendre toutes les dispositions pour que le retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) se réalise de " façon ordonnée et sécurisée" dans le délai le plus court possible, a indiqué le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Selon une note publiée le 28 juin par son Bureau de l'information et de la presse, Abdoulaye Diop s'exprimait, la veille, lors d'une rencontre d'échange et d'information avec le Groupe des ambassadeurs africains et les représentants des organisations africaines autour de la question du retrait de la Minusma du Mali.

"Le Mali s'est préparé à combler l'éventuel vide sécuritaire que peut laisser la Minusma" et aussi à "continuer à assumer sa responsabilité régalienne de sécurisation de son territoire", tout en restant "ouvert au partenariat" dans un cadre bilatéral ou tout autre cadre régional ou multilatéral pertinent, a indiqué le ministre.

« Le départ de la Minusma n'entamera en rien la volonté du gouvernement malien à travailler pour la paix et la cohésion nationale entre tous les enfants du Mali, dans le cadre des mécanismes prévus à cet effet », a-t-il assuré, soulignant que "l'élément déterminant" par rapport à l'Accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015 avec des groupes rebelles du Nord du pays demeure " l'attachement et la volonté des parties prenantes pour sa mise en œuvre".

Le 16 juin dernier, le Mali a exigé le retrait de la Minusma à cause de son mandat jugé inadapté à la situation sécuritaire du pays.

Présente au Mali depuis dix ans, la Minusma a pour principales missions l'appui à la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ainsi que l'accompagnement de la transition politique.

 

RDC : l'état de siège prolongé dans l'Ituri et le Nord-Kivu

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a adopté, le 28 juin, le projet d'ordonnance-loi portant prorogation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, situées dans l'Est du pays et plongées dans la violence depuis plus de deux décennies.

Selon un communiqué publié le 28 juin dans la soirée par la primature, le Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukondé, a présidé plus tôt dans la journée une réunion du gouvernement, sous forme d'un Conseil des ministres restreint, afin d'adopter le projet de loi.

D'après le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, ce texte qui entrera en vigueur ce 30 juin sera transmis au président congolais, Félix Tshisekedi, pour promulgation.

Le Parlement du pays a déjà conféré au gouvernement l'habilitation d'adopter les textes relatifs à la prorogation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.

En mai 2021, le gouvernement de la RDC a placé les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu en état de siège, où les autorités civiles ont été remplacées par les autorités militaires.

 

 

Xinhua
Vendredi, Juin 30, 2023 - 11:19
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