Après plusieurs reports, le congrès extraordinaire de l’Union des démocrates humanistes (UDH)-Yuki s’est finalement ouvert le 10 juillet, à Brazzaville, sur le thème « Dans l’unité et la cohésion, l’UDH-Yuki en marche ».
Dans son mot d’ouverture, le premier vice-président de l'UDH-Yuki, Pascal Ngouanou, a demandé aux 748 délégués mais surtout aux futurs nouveaux dirigeants de prioriser l’intérêt collectif du parti au détriment des intérêts personnels.
« Nous devons rénover notre parti. Nous allons, au cours de ce congrès, adopter de nouveaux textes vecteurs, de nouveaux statuts, un nouveau règlement intérieur et nous allons, en application de ces textes, nous donner de nouveaux dirigeants », a-t-il déclaré. « Réservons-nous de tout agissement contraire à cet objectif, évitons toute perturbation, que l’esprit de fraternité et de fair-play habite chacun de nous. Faisons accroître et progresser cet héritage que nous avons reçu du président fondateur, Guy Brice Parfait Kolélas », a-t-il ajouté.
Pascal Ngouanou a poursuivi qu' en unissant l’UDH-Yuki, Guy Brice Parfait Kolélas n’avait pas pensé à son bonheur personnel mais à la souffrance du peuple congolais et à son inspiration au bonheur. « Mes frères dirigeants, faisons de l’UDH-Yuki non pas un fonds de commerce mais un instrument de lutte au service du peuple congolais », a-t-il appelé.
Il a clos son propos en formulant l’espoir qu’ensemble, les membres du parti à tous les niveaux porteront dans les heures qui suivent à la tête de cette formation politique un monsieur ou une dame qui, avec compétence, saura porter la voix de ce parti. Un rassembleur qui ne rejettera personne, qui sera le président de tous les membres du parti.
Après ce congrès, a-t-il renchéri, le président élu aura à réconcilier les uns avec les autres. « Il nous faut donc choisir une personnalité qui sait placer les intérêts du parti avant ses propres intérêts personnels. un dirigeant qui met la raison au-dessus des émotions. A ce sujet, j’invite tous nos frères candidats à la présidence du parti à méditer cette pensée du grand sage Madiba: "Pour faire la paix avec un adversaire, on doit travailler avec lui et qu’il devienne votre associé" », a fait savoir Pascal Ngouanou.