La 11e édition du Festival panafricain de musiques (Fespam) a accueilli plusieurs artistes musiciens d’Afrique. Un moment de gaieté, de joie et d’effervescence pour les participants et le public. C’est le cas de Roga-Roga, artiste-musicien et président de l’orchestre Extra-Musica Zangul. Ce dernier salue la relance du Fespam et se réjouit que ce festival soit l’endroit indiqué pour célébrer la rumba qui est la quintessence de la musique africaine.
Les Dépêches de Brazzaville: Que pensez-vous de la relance du Fespam ?
Roga-Roga : C’est un grand plaisir. Un véritable sentiment de joie parce que ça fait 8 ans que le Fespam était dans le coma. Il fallait attendre que le chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, puisse décider de sa relance. Je profite de votre journal pour féliciter monsieur le président de la République, et surtout merci au Commissariat général de ce festival. Le plus grand plaisir est le public qui s’est déplacé massivement pour venir assister à l’ouverture. Je sens que la culture a vraiment une place prépondérante dans la vie du Congolais, c’est notre identité.
LDBC : La rumba est placée au cœur de ce festival. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Roga-Roga : Elle représente beaucoup pour moi. A travers elle, nous faisons passer d'inombrales messages dans monde et nous égayons la société. Je dis merci à Paulo Kamba, à Jean Serge Essou, à Youlou Mabiala, à Chairman Jacques Koyo de nous avoir légué ce grand héritage.
LDBC : Aujourd’hui, la rumba fait face à la musique urbaine. Qu’est-ce que vous en pensez personnellement ?
Roga-Roga : Quand vous écoutez bien la musique urbaine, il y a des sons et des partitions de la rumba. La rumba est la source de beaucoup de musiques africaines. Elle se joue au-delà de nos frontières. En Amérique latine voire au Nigeria. Elle a une grande influence. Nous sommes donc aujourd’hui en train de célébrer la quintessence de notre musique africaine.