Littérature : Anthony Muyungui presente rescapé
Sorti en septembre 2020 aux éditions Maia, rescapé est le premier livre d’Anthony Muyungui dans lequel il relate le parcours de deux amis
Littérature : Anthony Mouyoungui a présenté « Rescapé »
En séjour à Pointe-Noire, sa ville natale, l’écrivain congolais Anthony Mouyoungui, résidant en France, a présenté, le 31 juillet à l’Espace culturel Yaro, son premier livre, un roman intitulé « Rescapé » qui relate le parcours de deux amis étudiants pour survivre à la guerre qui éclate dans leur pays.
Journaliste, enseignant et amoureux des livres et de l’écriture, Anthony Mouyoungui a intégré la grande famille des écrivains depuis 2020, année de parution de ce livre aux éditions Maia de France. Dans « Rescapé », l’écrivain fait replonger dans la guerre qui a éclaté en 1998 dans la zone sud de Brazzaville capitale de la république du Congo (après celles de 1993 et 1997), et découvrir les dures réalités qui ont caractérisé ce conflit. Des réalités vécues par Franck et son ami Roland. Quand celui-ci éclate les deux amis étudiants fuient pour se réfugier dans le village des parents de Roland, situé dans le Pool, un des départements du pays, dans l’espoir que les choses rentreraient vite dans l’ordre.
Mais ce séjour qui semblait être de courte durée va se transformer en un périple à pieds qui va durer 7 mois. L’aventure de Franck avec Roland et sa famille va se poursuivre de localité en localité dont celle de Mbanza Ndunga. Sur les 130 pages du livre subdivisé en 16 chapitres, Anthony Mouyoungui relate le parcours des deux amis pour rester en vie. Ce parcours du combattant s’avère une aventure semée d’embuches, de rencontres avec diverses personnages, d’horreur ; de faits et d’histoires tristes au point de faire verser des armes, de petits moments de gaieté, de peur, d’inquiétude mais aussi d’espoir pour Franck de sortir du labyrinthe pour regagner Pointe-Noire, capitale économique de la République du Congo pour retrouver sa famille rester sans nouvelle de lui. Ce parcours du combattant est une véritable ballade à la découverte du département du pool, de sa culture et de certaines de ses valeurs traditionnelles et ancestrales.
Ecrit à la première personne du singulier « Rescapé », est un témoignage rendu par devoir de mémoire, a confié son auteur : «par devoir de mémoire afin ses atrocités et ses horreurs ne se répètent pas ; Ecrire ce livre a aussi été une thérapie pur guérir des traumatismes causés par a guerre : « beaucoup de personnes,,,,,,,,, » .
relate à la première personne du singulier « Je»
subdivisé en 16 parties, Anthony Mouyoungui.
Ce livre fait replonger dans les faits qui nt émailler le parcours de Franck avec son ami
Un périple dans le département du pool, 130 pages
Deux amis étudiants, Franck et Roland, pour échapper à une nouvelle guerre qui éclate dans leur pays ; les deux protagonistes se livrent à un parcours du combattant, une aventure semée d’embuches pour rester en vie et pouvoir regagner sa ville natale
I a fau 20 ans à ‘écrivains pour prendre la décision d’extériorisé ce qui était enfui en qui et écrire ce livre, a-t-il souligné ‘a soulagé, cela a été une thérapie pur sortir des traumatismes causées par cette guerre.
Face à la guerre qui éclate dans a vie es deux amis fuient pur se réfugier dans le village des parents de Roland dans l’espoir que les choses rentreraient vite dans l’ordre ; mais ce qui embler être de courte durée va se transformer en un périple à pieds qui durera 7 mois ; une aventure qui se poursuivra de localité en localité avec Roland et sa famille, une aventure semée d’embuches, de rencontres avec diverses personnages, d’horreur ; d’histoire triste au point de faire verser des armes, de peur, d’inquiétude mais aussi d’espoir de sortir du labyrinthe pur retrouver les siens à Pointe-Noire, capitale économique pour avoir des nouvelles de ceux dont n’est sans nouvelles ; hospitalité offert aux déplacés u
Le livre fait replonger dans les dures réalités de la guerre de juin 1998 à Brazzaville, Ecrit à la première personne du singulier est un témoignage écrit, comme l‘a indiqué ‘auteur, «par devoir de mémoire afin ses atrocités et ses horreurs ne se répètent pas ; Ecrire ce livre a aussi été une thérapie pur guérir des traumatismes causés par a guerre : « beaucoup de personnes,,,,,,,,, » .
les traumatismes
fait découvrir le pool et la culture de ses filles et fils
067447846/066296181
Après plusieurs années hors de Pointe-Noire
Une double signification présentation du livre et à yaro.
J’ai intitulé le livre Rescapé pour exprimer le danger» lorsqu’on est rescapé c’est qu’on a survécu à une situation dangereuse. Comme des milliers des congolais qui ont survécu aux guerres que le pays a connu en 1993, 1994, 1997 et 1998 et 1999 Je me considère comme un rescapé parce que j’ai subi les guerre de 97, 98 et 99 et si je suis encore là c’est parce que j’ai pu survivre à ces guerre donc je me considère comme rescapé et j’ai voulu à travers le titre déjà alerté ceux qui vont lire que à l’intérieur y a du danger, de la survie mais aussi de l’espoir. Au-delà du fait qu’on survive a un conflit, qu’on est rescapé mais on est aussi très chanceux parce que nombreux n’ont pas eu cette chance et sont restés en cours de route et pour survivre il faut aussi avoir du courage et surtout de l’espoir.
Un témoignage : une façon de faire à ce que à travers mon histoire que les gens sachent et n’oublient pas ce qui s’est passé, sachent qu’il y a eu beaucoup de morts. C’est une façon aussi de rendre hommage à ces morts et à également de me soigner moi-même c’était une forme de thérapie pour moi-même. Survivre à une situation traumatisante ce n’est pas facile, tu vis avec tu regardes avec. J’ai eu la chance de ne pas avoir de séquelle visible mais il y en a qui ont. C’est pour moi un devoir de mémoire d’écrire afin qu’on n’oublie pas ce qui s’est passé.
« à l’occasion de mon voyage à pointe-noire après plusieurs année hors du congo et de Pointe-noire. Pour mon retour au Congo et particulièrement à Pointe-Noire après plusieurs années d’absence, j’ai tenu à présenter ce livre paru en 2020. Et comme je n’ai pas eu l’occasion de le faire ailleurs j’ai pensé que cela serait bien que je le fasse dans ma ville et à l’Espace Yaro un établissement que je connais pour y avoir travaillé des années.
Cela a été un soulagement d’écrire et de voir ce livre sur le marché.
Journaliste et enseignant