Le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka, a échangé le 1er août, à Brazzaville, avec le directeur de la société « Chantier naval Golliard » (SENIG), Mr Audebert, en vue de relancer le processus de réfection des bateaux publics en arrêt de service.
En 2008, le gouvernement avait conclu un accord avec la société Golliard pour réhabiliter trois unités fluviales. Depuis lors, un seul navire a été mis au point et livré au gouvernement avec ses deux moteurs. Par manque de financement, les deux autres bateaux n’ont pu l’être.
Saisi du dossier, le ministre de tutelle, Guy Georges Mbacka, a interpellé le directeur de Golliard afin d’étudier avec lui les modalités de renouvellement du dossier en vue de réparer les deux unités fluviales restantes.
« Avec le ministre, nous avons discuté de la réhabilitation des unités fluviales en panne, pour reprendre les opérations de navigabilité sur le fleuve Congo. Sur les trois bateaux qui nous avaient été confiés à réfectionner, un seul avait été déjà livré ainsi que ses deux moteurs. Les deux qui restent le seront lorsque l’Etat disposera des moyens. Leurs quatre moteurs sont jusque-là en bon état, il s’agira juste de les réviser avant leur livraison », a précisé Mr Audebert.
En voulant rénover ces unités fluviales, l’objectif du ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables est de disposer d’assez de bateaux pouvant permettre de relancer de manière effective le transport fluvial en arrêt depuis 2017.
Rappelons que le trafic public sur le fleuve a été relancé le 27 juillet, six ans après son interruption. Le bateau « Ville de Brazzaville » est actuellement sur le fleuve en direction de Bétou, une localité du département de la Likouala, frontalière de la République centrafricaine.