En mission de cinq jours dans la capitale congolaise, le directeur régional des opérations de la Banque mondiale (BM) pour la République du Congo, Cheick Fantamady Kanté, rencontrera les autorités congolaises pour évoquer le développement du partenariat stratégique.
Durant son séjour au Congo, du 7 au 11 août, le directeur régional des opérations de la BM entend booster la coopération entre la BM et la République du Congo. L’institution de Brettons Woods est entrée dans une phase de réforme en réponse aux nouveaux défis mondiaux liés à la croissance démographique, à l’augmentation des inégalités, les changements climatiques…
L’agenda de Cheick Fantamady Kanté est déjà chargé outre les rencontres avec les ministères sectoriels et les représentants des organisations de la société civile. Il aura des échanges sur les engagements régionaux de la BM impliquant la République du Congo. Le visiteur procédera à la signature du projet régional d’amélioration des corridors de transport routier et fluvial en Afrique centrale avec les autorités congolaises, de même qu’à celle de l’accord de restructuration du programme de réduction des émissions dans la Sangha et la Likouala.
Le directeur des opérations de la BM pour le Congo, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et la Guinée équatoriale, va également participer à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du rapport sur le climat et le développement de la République du Congo.
Avec un portefeuille d’intervention évalué à 917,96 millions de dollars (549, 5 milliards FCFA) pour seize projets dont deux projets régionaux, la BM est l’un des principaux partenaires au développement de la République du Congo. La coopération entre les deux parties s’est consolidée ces dernières années principalement en matière de réforme du système statistique national avec la construction d’un centre de formation des cadres statisticiens congolais, l’amélioration du secteur agricole ainsi que le secteur numérique en cours de déploiement.
Les domaines d’intervention de l’institution financière internationale sont aussi variés que le capital humain qui représente 31% du total d’intervention, contre le développement durable (26%), la croissance équitable, finances et institutions (22%) ainsi que les infrastructures (21%).