La ministre de l'Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, s'est entretenue, le 11 août, à Brazzaville avec Monica P. Medina, présidente de la Société de conservation de la faune (WCS), qui a assuré l’appui de son institution au sommet des trois bassins forestiers.
« Il y a beaucoup à faire, le Congo fait de grands efforts dans la conservation des forêts et de la biodiversité. Le pays mérite un grand financement pour la conservation de la faune. Il faut qu’il y ait une complémentarité entre le ministère et notre institution pour faire avancer ces efforts », a indiqué Monica P. Medina.
Actuellement, le Congo et la WCS sont en train d’initier des partenariats afin de financer la conservation des tourbières. Depuis plus de trente ans, la WCS joue un rôle majeur dans la conservation de la faune et des espaces sauvages en République du Congo, où elle a contribué à la création, à l'expansion et à la gestion de trois des cinq parcs nationaux. La WCS travaille en étroite collaboration avec le gouvernement, les parties prenantes nationales et les communautés locales pour protéger les riches écosystèmes du Congo.
Trois bassins forestiers
Alors que l’Amazonie, le bassin du Congo et Bornéo-Mékong représentent 80 % des forêts tropicales à travers le monde et regroupent les deux tiers de la biodiversité terrestre, le Sommet des trois bassins se tiendra du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville.
Ce sommet pour la préservation et la restauration des trois poumons verts de la planète repose sur les trois objectifs suivants : promouvoir la coopération scientifique et technique, renforcer les capacités et accroître l'influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l'environnement. L’établissement d’une gouvernance mondiale efficace pour gérer les défis environnementaux et climatiques à l'échelle planétaire ainsi que l’élaboration d’une stratégie commune afin de stimuler les projets d'investissement visant à lutter contre le changement climatique et à préserver la biodiversité.
Signalons qu’avec un massif forestier riche en ressources, la République du Congo, couverte à 60% de forêts, compte une douzaine d'aires protégées représentant 12,42% de son territoire. Cette extension intervient quelques mois après l'annonce de la création des premières aires marines protégées du Congo, couvrant désormais 12,01% de la zone économique exclusive du Congo.