Ethiopie : l'UA appelle à un cessez-le-feu immédiat dans la région d'Amhara
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a appelé mercredi les parties en conflit en Ethiopie à cesser immédiatement les combats et à assurer la protection des civils.
Cet appel de M. Faki Mahamat fait suite à plusieurs jours de combats dans des petites villes d'Amhara, deuxième région la plus peuplée du pays, entre les forces fédérales et la milice locale connue sous le nom de Fano.
Dans un communiqué publié mercredi, M. Faki Mahamat a déclaré qu'il suivait "de très près, avec une grave préoccupation, les affrontements militaires qui se poursuivent dans la région d'Amhara en Ethiopie".
Il a réaffirmé le ferme attachement de l'UA à l'ordre constitutionnel, à l'intégrité territoriale et à l'unité et la souveraineté nationale de l'Ethiopie, afin d'assurer la stabilité du pays et de la région.
Il a également appelé les parties au conflit dans la région d'Amhara à entreprendre un dialogue pour parvenir à une solution pacifique.
M. Faki Mahamat a réaffirmé que l'UA restait prête à soutenir une initiative inter-éthiopienne dans la poursuite de la paix et de la stabilité.
Le Comité international de la Croix-Rouge a rapporté mercredi que les hôpitaux étaient confrontés à une pression accrue en raison de l'afflux de patients présentant des blessures liées aux combats dans la région d'Amhara.
Libye : 55 morts déplorés dans les affrontements à Tripoli
Le bilan des affrontements qui ont éclaté lundi soir à Tripoli, la capitale libyenne, est passé à 55 morts et 126 blessés, dont des civils et des agents de sécurité, ont rapporté mercredi les médias locaux.
De violents affrontements ont éclaté dans certaines parties de Tripoli plus tard dans la journée de lundi entre la Brigade 444 et la Force spéciale de dissuasion suite à l'arrestation par cette dernière d'un commandant de la brigade.
Au lendemain de l'affrontement, le ministère de l'intérieur a annoncé que les factions belligérantes avaient accepté un cessez-le-feu "avec les efforts du Premier ministre et des anciens de Tripoli".
Lors d'une réunion mercredi avec de nombreux anciens de Tripoli, le Premier ministre libyen Abdul-Hamed Dbeibah a dénoncé le "retour des affrontements" dans le pays.
"Le Premier ministre a déclaré que la reprise des combats était inacceptable et que l'Etat ne tolérerait aucun comportement irresponsable, tout en soulignant l'importance de travailler avec toutes les agences de sécurité pour renforcer la sécurité", indique un communiqué publié par le bureau de presse du gouvernement.
Selon le ministère de l'Intérieur, les affrontements ont cessé mardi lorsque les factions belligérantes ont accepté un cessez-le-feu "avec les efforts du Premier ministre et des anciens de Tripoli".
La Libye est en proie à la violence et à l'insécurité depuis la chute en 2011 de son ancien dirigeant Mouammar Kadhafi
Guinée : l’UE apporte 40 millions d'euros pour l'éducation et la protection de la biodiversité
Un programme sectoriel en matière d'éducation et de protection de la biodiversité en Guinée sera financé à hauteur de 40 millions d'euros par l'Union européenne (UE), a-t-on appris mercredi de source officielle à Conakry.
Une première tranche de 14 millions d'euros devrait permettre au gouvernement de transition de faire face aux menaces de dégradation et de destruction de l'environnement et de la biodiversité à travers le pays, selon la ministre du Plan et de la Coopération internationale, Rose Pola Pricemou.
La savane, la mangrove et la forêt sont les trois paysages qui seront essentiellement pris en compte dans la mise en œuvre de ce projet ciblant les réseaux des zones protégées en Guinée.
"Les défis climatiques sont au cœur de nos préoccupations et nous travaillons en synergie avec nos partenaires pour venir au bout desdits défis", a dit Mme Pricemou en remerciant tous les partenaires qui financent les grands projets de développement en Guinée.
Selon elle, une seconde tranche de 26 millions d'euros sera consacrée au soutien du programme décennal de l'éducation sur la période 2020-2029 sur l'ensemble du territoire. Elle a souligné que ces deux axes du programme de développement étaient conformes avec les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU.
Un programme sectoriel en matière d'éducation et de protection de la biodiversité en Guinée sera financé à hauteur de 40 millions d'euros par l'Union européenne (UE), a-t-on appris mercredi de source officielle à Conakry.
Une première tranche de 14 millions d'euros devrait permettre au gouvernement de transition de faire face aux menaces de dégradation et de destruction de l'environnement et de la biodiversité à travers le pays, selon la ministre du Plan et de la Coopération internationale, Rose Pola Pricemou.
La savane, la mangrove et la forêt sont les trois paysages qui seront essentiellement pris en compte dans la mise en œuvre de ce projet ciblant les réseaux des zones protégées en Guinée.
"Les défis climatiques sont au cœur de nos préoccupations et nous travaillons en synergie avec nos partenaires pour venir au bout desdits défis", a dit Mme Pricemou en remerciant tous les partenaires qui financent les grands projets de développement en Guinée.
Selon elle, une seconde tranche de 26 millions d'euros sera consacrée au soutien du programme décennal de l'éducation sur la période 2020-2029 sur l'ensemble du territoire. Elle a souligné que ces deux axes du programme de développement étaient conformes avec les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU.
Protection de l’environnement : la Zambie accueillera une conférence internationale sur la restauration des terres
La Zambie accueillera en mars 2024 une conférence internationale inaugurale sur la restauration des terres et la protection de l'environnement, a annoncé mercredi Douty Chibamba, secrétaire permanent du ministère de l'Economie verte et de l'Environnement.
Il a précisé qu'environ 1.500 participants assisteront à cet événement qui se tiendra dans la ville méridionale de Livingstone. Elle sera organisée par la Global EverGreening Alliance, une organisation internationale à but non lucratif qui coordonne le développement et la mise en œuvre de la restauration environnementale à grande échelle dans les pays en voie de développement du monde entier.
"La restauration des terres est essentielle pour atténuer le changement climatique et s'y adapter. Il est urgent de prendre des mesures d'atténuation et d'adaptation efficaces pour faire du changement climatique l'une des questions existentielles les plus importantes, non seulement en Zambie, mais aussi dans le monde entier", a dit M. Chibamba lors d'un point de presse.
Cette conférence servira de plateforme idéale pour partager les progrès réalisés dans le domaine de la restauration des terres et de la protection de l'environnement, a poursuivi le haut fonctionnaire.
Selon lui, elle permettra également de mettre en valeur les connaissances et les capacités collectives en matière de restauration des terres et de protection de l'environnement parmi les parties prenantes. Il s'agira d'une plateforme unique de collecte et de partage des connaissances et des informations qui permettra d'étendre le travail et de forger de nouveaux partenariats stratégiques.
Il a souligné que le programme de développement de la Zambie ne pouvait être réalisé sans une planification appropriée de l'utilisation des terres, une gestion responsable des ressources et la collaboration de toutes les parties prenantes.
La Zambie possède des paysages variés et chacun d'entre eux a un rôle unique à jouer pour soutenir le développement durable, a-t-il dit, ajoutant que les objectifs environnementaux et socio-économiques ne pourraient être atteints que si le pays disposait de ressources foncières saines.