Le ministre de l'Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a lancé récemment à Okouessé, dans le district de Boundji, département de la Cuvette, la campagne nationale de vaccination contre la péripneumonie contagieuse bovine et la dermatose nodulaire contagieuse bovine.
La campagne de vaccination vise à immuniser tout le cheptel bovin national contre ces maladies. Les équipes de vaccination contre ces deux pathologies évitables vont se déployer sous peu dans tous les départements du Congo pour atteindre le bout du tunnel.
Saluant l’initiative du gouvernement, le sous-préfet du district de Boundji, Gildas Habib Obambi, a rappelé que cette nouvelle campagne de vaccination vise le développement de l’élevage bovin au Congo et la réduction des importations de la viande bovine. C’est ainsi qu’il a promis de veiller à la bonne exécution de cette opération à Boundji.
Le ministre de l’Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche a, de son côté, annoncé que plusieurs bovins présentaient des symptômes tels que des nodules cutanés, une forte fièvre et des œdèmes dans tous les départements du Congo. Paul Valentin Ngobo a, en effet, appelé les éleveurs congolais à faire preuve de responsabilité pour immuniser leurs cheptels. « La campagne nationale de vaccination contre les deux pathologies est une étape cruciale dans notre combat contre ces maladies. Elle représente notre détermination à préserver la santé de notre cheptel bovin et à garantir la sécurité alimentaire de notre pays. Les éleveurs, en première ligne de notre bataille, jouent un rôle essentiel. Leur coopération et leur engagement sont indispensables pour le succès de cette entreprise », a-t-il rappelé.
Notons qu’en août 2021, 10 562 têtes de bétail réparties dans treize élevages des départements de la Cuvette et de la Cuvette Ouest ont été vaccinées contre la péripneumonie contagieuse bovine. Le Congo a enregistré pour la première fois en juin 2010 un foyer de péripneumonie contagieuse bovine, l’une des maladies les plus dévastatrices pour l’élevage bovin à l’échelle mondiale. Plus de dix ans après les premiers cas, cette maladie dont la propagation est compliquée par la présence d’une forme asymptomatique chez certains animaux, continue, a poursuivi le ministre Paul Valentin Ngobo, de se répandre insidieusement sur tout le territoire national.