La programmation générale de la septième édition répartie sur trois sites, du 17 au 22 septembre, porte sur trente-six films qui mettent en compétition dix-sept pays, dont six d’Afrique et six d’Europe, trois d’Amérique et deux d’Asie.
Hormis la République démocratique du Congo (RDC), pays hôte, le continent africain est présent au Festival du cinéma au féminin (Cinef) à travers des réalisations de cinq autres pays : Algérie, Cameroun, Mali, Maroc et Sénégal. L’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, la Pologne et la Suisse y représentent le vieux continent ; le Brésil, le Canada et le Pérou, l’Amérique. L’Inde et l’Iran marquent la présence de l’Asie à cette septième édition. Se targuant d’offrir une sélection plus multiculturelle que jamais avec les trente-six films issus des pays susmentionnés, le Cinef propose aussi aux trois séries télévisées congolaises.
Les cinéphiles sont invités aux projections prévues sur trois sites, à savoir le Palais du peuple, le Centre Wallonie-Bruxelles et la Place commerciale de la 7e rue à Limete. Ils y verront les vingt-neuf films programmés en compétition internationale répartis dans trois catégories : longs métrages, documentaires, courts métrages et films d’animation. Notons que la RDC est en lice avec deux documentaires de réalisateurs kinois. Mais il faut souligner que les films congolais sont en majorité regroupés dans la section « Compétition nationale fiction » où l’on retrouve cinq réalisations de Kinshasa associées à deux autres de Bukavu et de Lubumbashi. L’on joint à ces sept films trois séries TV.
Tous les films en compétition
Le Cinef signale que « tous les films sélectionnés vont concourir ». Ainsi, la soirée de clôture sanctionnera les meilleurs répertoriés en compétition internationale et nationale. Précisons ici que sont alignés en compétition internationale cinq longs métrages, six documentaires, douze courts métrages et huit films d’animation. Et rappelons que, outre les deux documentaires repris en compétition internationale, la RDC participe avec dix autres réalisations.
Par ailleurs, le Cinef indique que cette septième édition consacre une partie de sa programmation à « une rétrospective des œuvres de la cinéaste burkinabè Apolline Traoré ». Ces films, prévient-on, « seront présentés hors compétition ». Cet insigne honneur n’est pas fait sans raison à la réalisatrice de la série Mounia et Rama qui, soit dit en passant, fit succès lors de sa diffusion à Kinshasa il y a quelques années. En effet, elle devrait participer au Cinef 2023 en qualité de son « invitée d’honneur ».