Le directeur général de la promotion des peuples autochtones, Justin Assomoyi, a lancé, le 30 août, à Brazzaville le projet mis en œuvre du Consentement libre informé et préalable (Clip) en République du Congo afin de sensibiliser les parties prenantes aux solutions Forest Stewardship Council (FSC) relatif à la gestion écologique, sociale et économique des forêts.
Dans le cadre de la gestion écologique et de l’exploitation des forêts par les entreprises publiques ou privées au Congo comme ailleurs en Afrique, les principes du Consentement libre informé et préalable (Clip) ne sont pas respectés par les exploitants.
Ainsi donc, l’ONG Forest Stewardship Council (FSC) sensibilise les parties prenantes à la nécessité de respecter le droit de la communauté de donner ou de refuser son consentement à des projets proposés susceptibles d’avoir une incidence sur les terres qu’elle possède, occupe ou utilise traditionnellement.
L’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones en septembre 2007 est un moment décisif. Cette déclaration prévoit que « Les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel ».
Dans le cadre de la mise en œuvre des concepts Clip, le FSC a apporté plusieurs innovations techniques en rapport avec les enjeux écologiques et environnementaux.
« A l’international, le FSC a donné plusieurs orientations dans nos directives qui peuvent aider ceux qui travaillent pour l’élaboration des normes nationales. Les adaptations peuvent se faire par rapport aux lois et au contexte de chaque pays », a indiqué William Lawyer, responsable des normes FSC-Afrique.
Le Clip est un ensemble de concept que le Congo a intégré dans la loi afin de protéger les forêts et favoriser le développement économique du pays.
Afin d’expliquer à l’opinion la volonté du Congo à protéger le système écologique, le directeur général de la promotion des peuples autochtones a cité et rappelé la loi de 2011 sur les peuples autochtones, les décrets signés en 2011, les accords signés dans le cadre de la protection des zones de forêts, le code forestier et autres.