La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a appelé, le 1er septembre, lors de la signature d'un accord de financement avec la représentante du Pnud, Adama Dian Barry, les différents partenaires à la mobilisation de financement pour la réussite de ce deuxième grand sommet des trois bassins de biodiversité et des forêts tropicales qui se tiendra du 26 au 28 octobre, à Brazzaville.
Les acteurs du système des Nations unies ont un fort engagement dans l’organisation du deuxième sommet des trois bassins de biodiversité et des forêts tropicales. Ils rassurent la ministre Arlette Soudan-Nonault de pouvoir compter sur eux pour l' accompagner.
« Nous sommes intéressés à nous impliquer fortement sur l’appui technique, financier, dans l’organisation de cet évènement. Ensemble nous témoignons à travers la réalisation de ce projet notre engagement », ont-ils indiqué. Cet engagement témoigne de la volonté du secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, qui avait accepté de placer ce sommet sous l’égide des Nations unies à la suite de sa rencontre avec la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du bassin du Congo, coordonnatrice technique de la commission climat bassin du Congo, en mi-février 2023. A propos, le Programme des Nations unies pour l’environnement, basé à Nairobi, a été désigné comme entité organisationnelle de l’ensemble des agences des Nations unies.
Vu les enjeux du climat, de la diversité, de l’environnement aujourd’hui, la ministre Arlette Soudan-Nonault a fait savoir qu’il y a urgence de mettre en place une plateforme de coopération entre le bassin du Congo structuré en commission climatique du bassin du Congo, la commission climatique pour la région du sahel et la commission climatique des Etats insulaires. Ces trois commissions représentent 80 % des écosystèmes forestiers de la planète et 67 % des écosystèmes de biodiversité de la planète.
« Nous voulons être en coalition pour pouvoir protéger les ressources naturelles. Il nous faut lever cette économie circulaire, pour cela il nous faut trouver des pistes de solution parce que nous sommes condamnés à nous désengager des énergies fossiles, aller vers cette transition juste et équitable. Voilà pourquoi nous voulons avoir les plateformes d’échange entre les trois commissions, avoir cette coopération Sud-Sud mais qui n’exclut pas les partenaires des pays du nord », a signifié la ministre, ajoutant que le Congo collabore avec les deux autres régions, notamment l’Amazonie et l’Asie du Sud-Est.
Le sommet des trois bassins a pour objectifs de définir et adopter les grandes lignes d’un schéma de gouvernance mondiale à travers un accord de coopération, un engagement des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres des bassins, des Etats partenaires du secteur privé, des ONG et des communautés à œuvrer pour atteindre ces objectifs.