Dans le cadre de réalisation du projet Sintoukola Potash, le ministre d’Etat, des industries minières et de la géologie, Pierre Oba a visité, le 12 septembre, le site de construction de l’usine de traitement des fertilisants et des engrains agricoles de la société Kore Potash située au village Yanga dans le département du Kouilou
Pour les responsables de la société Kore Potash, le coût global de réalisation de ce projet s’élève à 1.8 milliard de dollars. Après les études techniques liées au sol, à la géologie, à l’acheminement de la potasse, de l’eau, du courant, du gaz, et du pipeline, les travaux de construction de cette usine pourront débuter en 2024.
Selon David Hathorn, président du conseil d’administration de la société Kore Potash, il s’agit de l’un des plus grands projets miniers de l’Afrique. Le gouvernement congolais peut compter sur le développement de son agriculture à l’horizon 2022-2026. « Le projet vise à la fois la construction de l’usine de la mine de potasse et un autre usine de traitement de fertilisants et d’engrais chimiques. Cette usine fertilisant va profiter au développement de l’agriculture au Congo et à d’autres pays de la sous-région. Ce projet représente l’un des plus grands projets minier au monde, la potasse qui ne servira pas à la fabrication des fertilisants locales sera exportés à d’autres pays de la sous-région » a-t-il signifié.
Pour Warren Thompson, responsable financier du projet, le coût global de ce projet est estimé 1.8 milliards de dollars. « Nous sommes vraiment arrivé à la fin de tout ce qui devait se faire préalablement, et le démarrage effectif du projet est prévu pour 2024, les travaux de construction dureront quatre ans. Ceux-ci entrainera déjà des effets induits par ce que le début des travaux occasionnera évidemment divers emplois qui accompagneront cette phase d’implémentation » a-t-il déclaré.
Pour sa part le ministre a signifié que, cette visite est une étape importante, elle représente l’aboutissement d’un processus au cours duquel il y a eu beaucoup de péripéties, d’empoignades entre le gouvernement et ses partenaires au point où le gouvernement était sur le point de ravir le permis à cette société.
Nous avons fait poursuit le ministre des mises en demeure, des sommations, cette société a fini par demander notre clémence. Notre compréhension était assise sur divers difficultés économiques qui traversent actuellement le monde, donc réunir les financements pour un projet de cette envergure, et de classe mondiale exige beaucoup de fonds en vue de son développement.
« Aujourd’hui, c’est une étape qui augure des lendemains heureux pour ce projet, notre satisfaction est grande par ce que, après une quinzaine d’années, cette société vient de réaliser beaucoup de travail avec l’appui d’autres sociétés partenaires. Le projet est en train de prendre corps, ainsi j’affiche un peu d’optimisme tout étant vigilant» a déclaré le ministre.