Le gouvernement du Japon a remis le 10 octobre, un don d’environ un milliards Francs CFA au gouvernement congolais par l’intermédiaire du Programme alimentaire mondial (PAM) pour améliorer les conditions d’apprentissage des écoliers et renforcer l’accès à l’éducation au Congo.
Le don d’une valeur d’environ 1,03 milliards Francs CFA est destiné à l’assistance alimentaire à travers des cantines scolaires dans les établissements ainsi qu’à l’assistance des personnes vulnérables dans le pays.
Il permet d’offrir un repas chaud et nutritif à 62 000 élèves des établissements scolaires des sept départements du pays : la Bouenza, le Lékoumou, le Pool, les Plateaux, la Cuvette, la Likouala et la Sangha.
L’instauration des cantines scolaires a permis d’améliorer l’environnement scolaire avec une alimentation adéquate nutritive et en quantité suffisante aux apprenants.
L’impact positif de ce programme repose sur l’augmentation du taux de fréquentation, l’amélioration des resultats scolaires et la diminution du taux d’abandon scolaire.
En ce qui concerne le volet assistance des personnes vulnérables dans le pays, une partie du don est destiné au traitement de la malnutrition chez 8 250 femmes enceintes et celles qui allaitent dans les grandes villes de Brazzaville et Pointe-Noire ainsi qu’à l’assistance alimentaire de près de 11 900 réfugiés et des demandeurs d’asile au Congo notamment dans le département de la Likouala.
La cérémonie a été marquée d’une signature d’accord tripartite entre l’Ambassadeur du Japon au Congo, Hyroyuki Minami avec le directeur pays adjoint du PAM au Congo, Sidi Mohamed Babah et le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou.
Le directeur pays adjoint du PAM au Congo, Sidi Mohamed Babah a expliqué dans son allocution que le repas scolaire permet également de renforcer l’accès à l’éducation des groupes vulnérables notamment les familles autochtones.
Selon lui, le don est une lueur d’espoir pour une dizaine de milliers d’enfant, femmes et personnes déplacées qui luttent chaque jour pour avoir suffisamment à manger. « Ce geste montre que lorsque les nations se mobilisent en solidarité, des changements significatifs peuvent être accomplis », a-t-il indiqué.
L’ambassadeur du Japon au Congo, Hyroyuki Minami a pour sa part rappelé les contributions alimentaires de son pays au Congo.
« Ce don consiste à contribuer et à améliorer le problème de la sécurité alimentaire en milieu scolaire », a-t-il indiqué ajoutant que « le programme d’alimentation scolaire est un engagement continue et complémentaire du Japon et des Etats- Unis en faveur des populations vulnérables ».
Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou a donné l’historique des cantines scolaires au Congo après l’échange des parafeurs.
Selon lui, les cantines scolaires ont été instaurées par les religieux dans établissements de types internat et orphelinats. Elles se sont généralisées au cours des années 2000 et 2001 comme un programme alimentaire scolaire.
Par ailleurs, Jean Luc Mouthou a souligné la nature des rapports entre les deux pays d’un engagement sûr pour réaliser des avancées dans le système éducatif.