Dans un monde en perpétuel mouvement, il existe d’autres intelligences que celle de l’I.A et elle nous vient du soleil. Spécialisé dans l’énergie photovoltaïque, OFIS rayonne pour défier l’un des maux qui rongent la planète et propose une énergie verte en République du Congo.
Quel avenir pour le soleil ? Nous sommes d’accord : toute l’année durant, il brille au Congo, et c’est déjà ça pour les esprits frileux ; mais chacun sait qu’il peut également participer activement à une énergie verte idéale dans le contexte de la transition énergétique et ayant une empreinte carbone beaucoup plus faible que les énergies fossiles. Pour faire basique : l'énergie solaire, inépuisable, est la fraction de l'énergie électromagnétique provenant du soleil et qui, traversant l’atmosphère, nous parvient à la surface de la Terre. Pour faire intelligent : la start-up congolaise OFIS, siégeant à Pointe-Noire, a comme pris le soleil à bras-le-corps pour répondre activement aux enjeux environnementaux du XXIe siècle. Et OFIS, de fait, rayonne ; car c’est évidemment un besoin exprimé par les grandes entreprises dont la politique RSE recommande ou impose d’exécuter des projets à dimension sociale ou environnementale.
Faut-il être obligatoirement en capacité de stocker cette énergie providentielle ? : « La solution la plus écologique est de ne pas stocker cette énergie mais, en ce cas, il est impossible de couvrir 100% de la consommation, à moins de la planifier en fonction de l’ensoleillement. En revanche, sur 24 heures, nous constatons une couverture de 20 à 45% du besoin énergétique selon le profil de consommation du site, ce qui, au bout d’une année, peut représenter une réduction de plusieurs dizaines de tonnes de CO2 », précise Alexandre Ploton du département Energies d’OFIS, avant d’enchainer : « Pour autant, nous sommes à même d’augmenter la capacité de stockage et de production solaire de telle sorte que le système n’ait plus du tout besoin du réseau pour fonctionner. Cela est, par exemple, adapté aux besoins des sites isolés ou des entreprises désirant disposer d’une source indépendante et alternative au réseau public pour sécuriser au maximum leurs infrastructures ».
Encore faut-il aborder le nerf de la guerre, le prix à payer pour cajoler la planète, sécuriser les infrastructures, adoucir la facture d’électricité et Alexandre Ploton n’élude pas le sujet : « Il est vrai qu’il existe un désir de retour investissement rapide qui constitue parfois un frein à la validation des projets, d’une part parce que le matériel est coûteux, en particulier après l’import, et d’autre part, parce que contrairement à l’Europe, il n’est pas possible au Congo de vendre son excédent de production solaire au réseau public ». Quoi qu’il en soit, le soleil - source de vitamine D soit dit en passant - est notre futur et constitue une source énergétique fiable dans un monde qui en a expressément besoin et dont ne saurait se passer particulièrement notre chère République du Congo qui, à travers E2C, se montre parfois défaillante dans sa desserte électrique. Seul Maitre Gims, certifiant au grand désespoir des historiens que les pyramides d’Egypte produisaient de l’électricité dans l’antiquité, pourrait peut-être en douter.