La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a invité l’ensemble des parties à se mobiliser en vue de lutter contre les catastrophes naturelles causées par les inondations, les ensablements et les glissements de terrains. Elle s’est exprimée dans le cadre de la Journée mondiale de la réduction des risques des catastrophes, célébrée le 13 octobre de chaque année.
« La mobilisation des ressources financières adéquates constitue au stade actuel un élément essentiel à l'intégration du climat dans le cadre politique pour permettre de soutenir les initiatives climatiques, que ce soit par le biais des financements nationaux, internationaux ou de partenariats public-privé. Une étroite collaboration entre Etats d’une part, et entre les Etats et les institutions financières d’autre part, est indispensable », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.
Dans le cadre de l’atténuation des risques de catastrophes, le Congo a adhéré à l’initiative officiellement lancée en 2022 par le secrétaire général de l'ONU, lors de la COP 27 de Charm el-Cheikh en Egypte. Cette initiative exige que tous les habitants de la planète soient couverts par un système d'alerte précoce d'ici à la fin de 2027.
« Certes, nous ne sommes pas en mesure de conjurer ces menaces qui dépendent pour la plupart du réchauffement climatique, mais nous pouvons en atténuer le contrecoup, en sauvant des vies et en faisant de sorte que la reconstruction soit plus efficace, grâce au développement du système d’alerte précoce », a-t-elle laissé entendre.
Afin de parvenir à un système d'alerte efficace, la ministre propose des données précises, produites en temps utile et à coût relativement bas et surtout recourir à des technologies avancées.
« Le défi de l’amélioration de la capacité de résilience des communautés à la variabilité du climat et aux changements climatiques constitue un élément clé des stratégies et des solutions envisagées par le gouvernement de la République et énoncées dans le Plan national de développement 2022-2026 », a rappelé la ministre de l’Environnement.
Pour renforcer l’adaptation aux conséquences des changements climatiques, le ministère de l’Environnement a pris l’engagement d’appuyer les services de la météorologie nationale, à travers la validation du plan d’action du cadre national des services climatologiques qui a donné lieu à un projet commun de renforcement du réseau des stations Agro-météorologiques.
La réunion d’examen à mi-parcours du Cadre de Sendai 20152030 pour la réduction des risques de catastrophes, tenue les 18 et 19 mai 2023 à New York, est un élément incontournable pour réduire la vulnérabilité aux changements climatiques et pour mobiliser les financements climatiques nécessaires à l’adaptation.