La première session ordinaire budgétaire ouverte le 15 octobre à Brazzaville et qui se clôturera le 23 décembre aura à examiner huit affaires.
Au nombre de celles-ci, le projet de loi de finances pour l’année 2024, le projet de loi portant loi de règlement du budget de l’Etat exercice 2022, la loi de finances rectificative pour l’année 2023.
Le projet de loi de budget du Sénat, exercice 2024, celui portant création du Centre africain en intelligence artificielle, un autre portant orientation de la réforme de l’Etat, les séances des questions orales avec débats et enfin les questions d’actualité.
Ouvrant la session, le président de cette chambre haute du Parlement, Pierre Ngolo, a rappelé que cette session est une session budgétaire dont la première affaire est le projet de loi des finances de l’Etat pour l’année suivante. « Il s’agit du projet de budget de l’Etat, exercice 2024 », a-t-il déclaré, avant d’ajouter, « En nous engageant dans cet exercice, nous devons bien scruter la réalité nationale, en cerner les impératifs du moment pour des arbitrages qui répondent aux attentes du peuple par ordre de priorité ».
Il est revenu sur le règlement intérieur du Sénat qui vient de connaitre deux modifications majeures, l’une portant sur le nombre de séances des questions orales avec débats qui passe à deux au cours de cette session ordinaire, et l’autre portant création d’une 7e commission permanente avec pour effet l’inscription des membres du bureau, à l’exception du président du Sénat dans les commissions permanentes.
La création de la commission Plan, Aménagement du territoire, Développement durable, Sécurité alimentaire et nutritionnelle s’explique selon le président du Sénat, par la détermination de l’institution à mettre désormais plus d’accent sur l’exécution des plans et projets dans l’optique de l’amélioration du suivi évaluation des ambitions initiales avec un regard constant sur la privatisation dans les différentes étapes des processus, a-t-il indiqué.