6e édition de l’exercice Grand african Nemo : la journée VIP marquée par des simulations sur le trafic d’armes

Mercredi, Octobre 18, 2023 - 16:30

Après son démarrage le 1er octobre dernier, la 6e édition de l’exercice de coopération opérationnelle visant la sureté et la sécurité des espaces maritimes dans le golfe de Guinée, qui se poursuit à Pointe-Noire, a connu sa journée VIP le 11 octobre au Camp Nzoko de la marine nationale. Cette journée été l’occasion pour les autorités politico administratives et militaires de visiter les dispositifs mis en place dans le cadre de la réalisation de cet exercice qui s’achèvera le 16 octobre prochain.

La journée VIP de l’exercice Grand african Nemo, patronnée par Jean Jacques Koumba, secrétaire gênerai du département de Pointe-Noire, s’est déroulée en présence de l’ambassadeur Hamuli Kabarhuza Baudouin, représentant du président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en république du Congo, et du général de brigade, directeur des opérations des forces armées congolaises (FAC).

«Une approche collective pour la sécurisation de l’espace maritime nationale», c’est sur ce thème que se déroule l’exercice Grand african Némo ayant pour objectif de contribuer à développer et renforcer  la sureté et la sécurité des espaces maritimes nationaux et dans le golfe de Guinée. Cela, par le renforcement des capacités des opérationnelles des acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer. L’exercice permet d’améliorer les stratégies d’intervention pour mieux lutter contre la piraterie.

Au niveau international, Grand african Némo 2023 qui se déroule actuellement dans le golfe de Guinée, a débuté le 9 octobre avec la phase MAREX (après la phase formation-entrainement-essais de communication-partage d’information qui a eu lieu du 4 au 8 octobre) et prendra fin le 15 octobre.  Au niveau national où il a été officiellement ouverte le 7 octobre dernier dans la salle du camp des 3 martyrs, par son directeur national, le contre-amiral, chef d’Etat-major de la marine nationale, Réné Nganongo, l’exercice qui implique cette année l’armée de terre, se déroule en 4 phases axées sur des scenarii s’inspirant des faits réels observées dans le golfe de Guinée.

Lesdites phases portent sur :  l’entrainement  et la consolidation des acquis des structures et moyens engagés, à travers un atelier des administrations AEMEC ; l’exercice maritime avec déploiement des moyens navals et aérien (MAREX) à Pointe-Noire avec le scenario pollution marine et la recherche et sauvetage en mer (SAR) pour l’armée de terre avec simulation d’une opération de prévention de violence ;  l’exercice maritime avec déploiement des moyens navals dans la zone A (MAREX international ) au large de Pointe-Noire avec la participation du navire brésilien la frégate BNS Amazonias ; le débriefing à chaud d’un RETEX qui bouclera l’exercice le 16 octobre.

La journée VIP a coïncidé avec la fin de la deuxième phase. Cette journée débutée par la projection du film retraçant les différentes activités en national de l’exercice, a été centrée sur les actions terrestres corrélées avec un scenario maritime portant sur le trafic d’armes impliquant l’intervention des unités terrestres en coopération avec les forces navales, aériennes et des éléments d’autres composantes de la force publique. Une particularité qui a permis de passer d’une action en mer vers des actions à terre.  Ledit  scenario a aussi permis de mettre en exergue les principes de fonctionnement de la cellule de crise préfectorale.

Les autorités présentes ont visité les centres d’opération (CO) terre avec une restitution d’une réunion opérationnelle (décision briefing), le COM avec la présentation d’un point de situation et la cellule de crise préfectorale où a été présenté un bilan d’intervention, conformément au processus décisionnel de ladite cellule jusqu’à la saisine de l’autorité judiciaire. La simulation faite à ce niveau a réuni des acteurs désignés par leurs administrations en charge des questions liées à la sureté et à la sécurité maritime qui ont chacun rendu une copie jugée très excellente par le contre-amiral.

«Cela prouve qu’au niveau de nos administrations on s’’approprie progressivement de l’action de l’Etat en mer et surtout l’idée de travailler ensemble, d’accepter de se faire cordonner et de mettre à la disposition des autres les informations que nous avions pour que ensemble nous donnions une réponse concerter pour faire face aux différentes menaces que le pays peut avoir au niveau de la  mer et des eaux continentales» s’est-il rejoui. La visite a permis aux autorités de se rendre compte de l’implication positive des acteurs dans l’action de l’Etat en mer, des efforts fournis et qui doivent être consolidés selon le directeur national de grand african Nemo : «Nous apprécions positivement l’implication de tous ces acteurs qui, chaque année, se mobilisent et se mettent à la dimension actuelle».

Grand african Nemo est organisé en collaboration avec la CEAAC à travers le Cresmac son institution spécialisée sur les questions de sureté et sécurité maritime, au niveau duquel est coordonné l’exercice. Au terme de la visite, son ambassadeur Hamuli Kabarhuza Baudouin quant à lui, s’est dit impressionné par les efforts fournis par le Congo pour s’approprier de la stratégie et développer les capacités de ses acteurs : «Le Congo est en train de développer ses capacités à un niveau formidable et je m’en réjouis. J’ai été témoin, j’étais là, j’ai vu et je suis très fier du travail qui est en train de se faire». 

De ce côté, évoquant la question de la plus-value de l’armée de terre, le général de brigade, directeur des opérations des forces armées congolaises (FAC)  expliqué : « La plus-value de l’action terrestre c’est que nous arrivons, dans le cadre d’un entrainement, à prendre en compte la logique de l’approche globale. Nous réussissons à prendre en compte le caractère multi dimensionnelle de toutes les crises que nous pouvons connaitre, le caractère protéiforme de toute les menaces, que ce soit en mer ou ailleurs. Nous arrivons aussi  à prendre en compte le caractère continu de nos espaces maritimes et terrestres de sorte qu’on fasse un entrainement qui soit proche de la réalité et qui permettent de donner des réponses sur le terrain».

Notons que cette année, au niveau international,  l’exercice Grand african Nemo 2023 sera clôturé par des activités de haute portée stratégique notamment : le Symposium des chefs d’état-major de la marine et le VIP day international qui se tiendront à Lomé au Togo.

6e édition de l’exercice Grand african Nemo : la journée VIP marquée par des simulations sur le trafic d’armes

Après son démarrage le 1er octobre dernier, la 6e édition de l’exercice de coopération opérationnelle visant la sureté et la sécurité des espaces maritimes dans le golfe de Guinée, qui se poursuit à Pointe-Noire, a connu sa journée VIP le 11 octobre au Camp Nzoko de la marine nationale. Cette journée été l’occasion pour les autorités politico administratives et militaires de visiter les dispositifs mis en place dans le cadre de la réalisation de cet exercice qui s’achèvera le 16 octobre prochain.

La journée VIP de l’exercice Grand african Nemo, patronnée par Jean Jacques Koumba, secrétaire gênerai du département de Pointe-Noire, s’est déroulée en présence de l’ambassadeur Hamuli Kabarhuza Baudouin, représentant du président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en république du Congo, et du général de brigade, directeur des opérations des forces armées congolaises (FAC).

«Une approche collective pour la sécurisation de l’espace maritime nationale», c’est sur ce thème que se déroule l’exercice Grand african Némo ayant pour objectif de contribuer à développer et renforcer  la sureté et la sécurité des espaces maritimes nationaux et dans le golfe de Guinée. Cela, par le renforcement des capacités des opérationnelles des acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer. L’exercice permet d’améliorer les stratégies d’intervention pour mieux lutter contre la piraterie.

Au niveau international, Grand african Némo 2023 qui se déroule actuellement dans le golfe de Guinée, a débuté le 9 octobre avec la phase MAREX (après la phase formation-entrainement-essais de communication-partage d’information qui a eu lieu du 4 au 8 octobre) et prendra fin le 15 octobre.  Au niveau national où il a été officiellement ouverte le 7 octobre dernier dans la salle du camp des 3 martyrs, par son directeur national, le contre-amiral, chef d’Etat-major de la marine nationale, Réné Nganongo, l’exercice qui implique cette année l’armée de terre, se déroule en 4 phases axées sur des scenarii s’inspirant des faits réels observées dans le golfe de Guinée.

Lesdites phases portent sur :  l’entrainement  et la consolidation des acquis des structures et moyens engagés, à travers un atelier des administrations AEMEC ; l’exercice maritime avec déploiement des moyens navals et aérien (MAREX) à Pointe-Noire avec le scenario pollution marine et la recherche et sauvetage en mer (SAR) pour l’armée de terre avec simulation d’une opération de prévention de violence ;  l’exercice maritime avec déploiement des moyens navals dans la zone A (MAREX international ) au large de Pointe-Noire avec la participation du navire brésilien la frégate BNS Amazonias ; le débriefing à chaud d’un RETEX qui bouclera l’exercice le 16 octobre.

La journée VIP a coïncidé avec la fin de la deuxième phase. Cette journée débutée par la projection du film retraçant les différentes activités en national de l’exercice, a été centrée sur les actions terrestres corrélées avec un scenario maritime portant sur le trafic d’armes impliquant l’intervention des unités terrestres en coopération avec les forces navales, aériennes et des éléments d’autres composantes de la force publique. Une particularité qui a permis de passer d’une action en mer vers des actions à terre.  Ledit  scenario a aussi permis de mettre en exergue les principes de fonctionnement de la cellule de crise préfectorale.

Les autorités présentes ont visité les centres d’opération (CO) terre avec une restitution d’une réunion opérationnelle (décision briefing), le COM avec la présentation d’un point de situation et la cellule de crise préfectorale où a été présenté un bilan d’intervention, conformément au processus décisionnel de ladite cellule jusqu’à la saisine de l’autorité judiciaire. La simulation faite à ce niveau a réuni des acteurs désignés par leurs administrations en charge des questions liées à la sureté et à la sécurité maritime qui ont chacun rendu une copie jugée très excellente par le contre-amiral.

«Cela prouve qu’au niveau de nos administrations on s’’approprie progressivement de l’action de l’Etat en mer et surtout l’idée de travailler ensemble, d’accepter de se faire cordonner et de mettre à la disposition des autres les informations que nous avions pour que ensemble nous donnions une réponse concerter pour faire face aux différentes menaces que le pays peut avoir au niveau de la  mer et des eaux continentales» s’est-il rejoui. La visite a permis aux autorités de se rendre compte de l’implication positive des acteurs dans l’action de l’Etat en mer, des efforts fournis et qui doivent être consolidés selon le directeur national de grand african Nemo : «Nous apprécions positivement l’implication de tous ces acteurs qui, chaque année, se mobilisent et se mettent à la dimension actuelle».

Grand african Nemo est organisé en collaboration avec la CEAAC à travers le Cresmac son institution spécialisée sur les questions de sureté et sécurité maritime, au niveau duquel est coordonné l’exercice. Au terme de la visite, son ambassadeur Hamuli Kabarhuza Baudouin quant à lui, s’est dit impressionné par les efforts fournis par le Congo pour s’approprier de la stratégie et développer les capacités de ses acteurs : «Le Congo est en train de développer ses capacités à un niveau formidable et je m’en réjouis. J’ai été témoin, j’étais là, j’ai vu et je suis très fier du travail qui est en train de se faire». 

De ce côté, évoquant la question de la plus-value de l’armée de terre, le général de brigade, directeur des opérations des forces armées congolaises (FAC)  expliqué : « La plus-value de l’action terrestre c’est que nous arrivons, dans le cadre d’un entrainement, à prendre en compte la logique de l’approche globale. Nous réussissons à prendre en compte le caractère multi dimensionnelle de toutes les crises que nous pouvons connaitre, le caractère protéiforme de toute les menaces, que ce soit en mer ou ailleurs. Nous arrivons aussi  à prendre en compte le caractère continu de nos espaces maritimes et terrestres de sorte qu’on fasse un entrainement qui soit proche de la réalité et qui permettent de donner des réponses sur le terrain».

Notons que cette année, au niveau international,  l’exercice Grand african Nemo 2023 sera clôturé par des activités de haute portée stratégique notamment : le Symposium des chefs d’état-major de la marine et le VIP day international qui se tiendront à Lomé au Togo.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga
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