A la tête de la Fédération PCT-Europe depuis le 22 octobre 2022, Anatole Guy Elenga vient d’effectuer sa première année sous le signe du rassemblement et de la cohésion dans le but d’effectuer ensemble "un mandat pour tous". Interview
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Quel est le bilan après un an d’exercice ?
Guy Anatole Elenga (G.A.E.) : Il est prématuré de parler de bilan à cette étape. Parlons plutôt de la continuité de la feuille de route qui nous a été remise par le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, représenté par Gabriel Ondongo, secrétaire à l’organisation et à la mobilisation, lors de l’assemblée générale extraordinaire du 22 octobre de l’année dernière à Paris. Nous sortions, à l’époque, d’une période de gros temps des brouilles qui avaient agité notre parti en France, comme dans ces familles où les sujets qui fâchent flottent dans l’atmosphère sans être jamais frontalement évoqués. A ce jour, je peux affirmer que la mission de structuration est effective et, avec les camarades, nous travaillons sous le signe du rassemblement et de la cohésion, dans la rigueur et la discipline du parti ; dans le but d’effectuer ensemble "un mandat pour tous".
L.D.B. : En clair, cette première année aura permis d’établir une forte cohésion au sein de votre fédération ?
G.A.E. : La Fédération PCT-Europe est dans une logique positive d’union et non de division. Elle est dévouée corps et âme au chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, homme de rassemblement. Chacun avec ses spécificités dont nous sommes fiers, nous demeurons unis pour constituer une vraie force de proposition. Ensuite, nous avons le devoir patriotique de continuer à structurer le parti en France et en Europe et à faire adhérer nos compatriotes de l’étranger. Cette mission de structuration est en marche et sera effective à court terme avec le concours de la direction politique.
L.D.B. : En quoi consiste votre stratégie d’essaimage du PCT à l’étranger ?
G.A.E.: Lors du séminaire dédié à la redynamisation du 21 octobre dernier, nous avons mis en place cinq comités avec des référents en charge de coordonner, d’animer, de former et de mobiliser. C’est un des meilleurs moyens d’être au plus près de nos compatriotes n’importe où qu’ils résident en France et en Europe. Car, j’estime que cette proximité occasionne la revitalisation de notre fédération, ce qui est par surcroît, de notre responsabilité envers nos membres et notre communauté congolaise.