Initiée par la Banque mondiale, la session d’information sur les défis et les opportunités du financement climatique qui se tient le 24 octobre à Brazzaville, en marge du sommet sur les trois bassins forestiers du monde (Amazonie, Bornéo-Mékong et Congo), se veut être un espace de dialogue avec les sénateurs et députés, a-t-on appris.
Selon les organisateurs, l'atelier est le prolongement des rencontres entre la Banque mondiale et le Parlement congolais dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population et de la promotion d’un développement soutenu ou durable. « Le Sénat et l’Assemblée nationale jouent un rôle important dans l’élaboration, l’adoption et la supervision de politique et des mesures législatives qui soutiennent la gestion durable des écosystèmes. En tant qu’autorités budgétaires, les parlementaires influent sur l’affectation des crédits et la législation relative au financement du climat », a justifié la Banque mondiale.
En effet, la réunion sera centrée sur deux aspects, notamment les principales recommandations du rapport pays sur le climat et le développement en lien avec le financement climatique ; les opportunités des marchés du carbone (les facteurs permettant de garantir les marchés du carbone robuste et durable) : rôle des communautés, mécanismes de redistribution des ressources, coordination des interventions. Les objectifs principaux étant le partage d’information sur l’importance du financement climatique et son rôle dans la lutte contre le changement climatique, ainsi que l’échange sur les mécanismes de marchés carbone.
Les résultats attendus sont : permettre aux parlementaires d’acquérir une meilleure compréhension des enjeux et des défis liés au financement climatique au Congo ; faire la promotion de l’importance du financement climatique dans les discussions politiques et les processus décisionnels.