Le Royaume de Belgique apporte un soutien inconditionnel à la RDC dans le contexte d'insécurité qui prévaut à l'est du pays avec, à la clé, les attaques récurrentes du mouvement rebelle M23 sur les populations civiles.
C'est, en tout cas, ce qu'à laissé entendre Roxane De Bilderling à l'issue de sa rencontre, le 25 octobre, avec le chef de l'État, Félix Tshisekedi, à la Cité de l'Union africaine. Dans cet entretien qui a porté essentiellement sur la situation sécuritaire dans l’est du pays, la diplomate belge récemment nommée a rappelé que son pays, en synergie avec des partenaires européens, avaient déjà eu à condamner le soutien du Rwanda au M23. «Il y a eu aussi des sanctions adoptées par l'Union européenne à la lumière du rapport des experts des Nations unies », a-t-elle ajouté avant de recommander au gouvernement d'entrevoir une solution diplomatique pour résoudre la crise sécuritaire dans l’est de la RDC. « Nous essayons de soutenir les initiatives visant à apporter une solution si possible pacifique. Le bilan humanitaire est déjà lourd. Je sais que les autorités en sont conscientes et essayent de privilégier l'approche diplomatique», a-t-elle dit. Et d'indiquer qu'elle espère que la Belgique va continuer à surfer sur cette piste en apportant le soutien nécessaire "pour que ce soit cette solution-là qui puisse sauver".
Auparavant, le président Félix Tshisekedi avait reçu l'ambassadeur Alberto Petrangeli de l'Italie. Il a été question du renforcement des liens économiques entre la RDC et l'Italie autour de grands projets sur les infrastructures. « Nous avons des entreprises de pointe spécialisées dans la construction des barrages, ponts et routes, mais aussi dans l'agriculture», a dit Alberto Petrangeli au sortir de l’audience. « On espère que ces entreprises pourront rentrer à nouveau en RDC pour contribuer au développement du pays sur la base du programme qui est établi par le chef de l'État », a-t-il rajouté.