Financé par l’Union européenne sous forme de don à hauteur de 350 millions FCFA, le nouveau laboratoire de La Congolaise des eaux (LCDE), déjà fonctionnel depuis un moment, a été visité récemment par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso.
L’infrastructure est construite au sein du château d’eau érigé à côté du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. C’est un laboratoire moderne équipé d’appareils spécialisés de nouvelle génération. Doté de multifonctions, il permettra à LCDE d’effectuer de meilleures analyses de l’eau afin de s’assurer de sa potabilité avant de la commercialiser.
Outre l’analyse de l’eau, ce laboratoire permet aussi d’effectuer des analyses et contrôles de qualité des produits agroalimentaires ainsi que leur certification. Une démarche visant à favoriser l’accès au marché congolais des produits de qualité.
Satisfait du projet, le ministre de tutelle estime que ce laboratoire vient à point nommé car il permettra aux Congolais de consommer une eau de qualité.
« Ce laboratoire permettra de garantir la santé des Congolais à partir de la qualité de l’eau et des produits que nous consommons. Ici, il y a deux laboratoires dont l’un de physicochimie et l’autre de microbiologie. Désormais, tous les produits destinés à la consommation doivent passer par ici pour obtenir la certification avant de les mettre sur le marché. Nous sommes donc satisfaits de ce projet », a confié le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso.
De son côté, le chef de la coopération de l’Union européenne au Congo, Augustin Bondo Tshiani, a indiqué que le projet s’inscrit dans la démarche d’offrir à la population des produits agroalimentaires de qualité.
« Ce laboratoire a la capacité d’effectuer des analyses physicochimiques et microbiologiques de l’eau et des produits agroalimentaires. Financé par l’Union européenne sous forme de don à hauteur de 350 millions FCFA, soit 500 000 euros, l’objectif est de renforcer la capacité technique de LCDE afin de lui permettre de bien effectuer des analyses de l’eau et des contrôles de qualité des produits agroalimentaires afin de faciliter les échanges commerciaux », a-t-il indiqué.