L’Association congolaise pour le développement du sport (Acodes) veut s’appuyer sur son projet de créer un institut de formation de football pour apporter sa contribution afin de rendre ce sport plus compétitif au Congo.
« Après analyse des résultats peu glorieux de nos équipes et en particulier des Diables rouges football au plan international, nous nous sommes demandés comment nous pouvions apporter notre modeste contribution à la volonté nationale d’amélioration et de développement du sport dans notre pays et en particulier du football », a expliqué l’association dans son projet.
La création de l’institut aiderait, selon les membres de l’Acodes, à former les enfants depuis le bas âge au niveau des écoles et à organiser des tournois nationaux interscolaires pour permettre la détection des talents et la constitution d’une pépinière de jeunes joueurs.
« Le but de ce projet est de faire que le Congo redevienne la grande nation du football qu’il était. Nous envisageons revitaliser le sport dans les écoles parce que tous les grands joueurs que nous avions connus ont été détectés à l’occasion des Jeux de l’Onssu. Il faut reprendre ces activités au niveau scolaire pour pouvoir détecter les talents. On commence par le football puis on s’intéressera aux autres sports à l’école. Nous voulons relancer le mwana football dans nos écoles qui a fabriqué les grands joueurs dans ce pays », a commenté Dr Michel Valentin Gbala Sapoulou, premier vice-président de l’Acodes.
Cette association a pour but d’assurer la promotion du sport en général au Congo et en particulier le football. Dans la réalisation de ce projet, elle a reçu l’appui de Mohamed Belkacemi, conseiller technique national de la Fédération française de football. Il a insisté sur le respect des étapes de formation de la base vers le haut niveau.
« C’est une formation pour les adultes. Elle doit être mise en place sur le moyen et le long terme et non le court terme. A force de travailler, on va poser les bases. Souvent, on ne vise que le haut niveau or il ne faut pas inverser la pyramide. Si on n’a pas de base, il n’y a pas de haut niveau. Il faut poser les fondations, commencer chez les jeunes. Il faut être patient parce qu’il faut du temps », a expliqué Mohamed Belkacemi, devant les ministres de la Jeunesse et des Sports et celui de l’Enseignement primaire et secondaire.