Le directeur général, Coach en développement d’affaires, Hische André Yaba, a échangé le 23 novembre avec la presse par visioconférence, sur la nécessité de rapprocher l’Afrique et le Canada afin de renforcer et améliorer la coopération sud-sud dans le domaine de l’ingénierie de l’entreprenariat en vue de la tenue du 2 au 3 mai prochain, à Montréal, du premier festival économique Canada Afrique.
Etant promoteur de la Foire économique Canada Afrique qui existe depuis 2014, Hische André Yaba, a souligné qu’il s’agit juste de faire comprendre à l’auditoire que l’Afrique aujourd’hui a une possibilité, c’est, celle de pouvoir véhiculer le message de l’entreprenariat, parce que selon lui, c’est l’entreprenariat relié aux métiers de première ligne qui va permettre de créer des milliers d’emplois dans nos pays, « Et si cette entreprenariat ne tient pas compte de nos sociologies, ce qui va arriver, c’est que nous allons simplement imiter les pays développés, mais sans pouvoir intégrer la réelle solution qu’il nous faut pour développer nos pays et aider nos pays. Et c’est à travers l’entreprenariat qu’on pourra soutenir le problème de l’emploi au pays. Vous comprenez que si des mécaniciens, des plombiers, des menuisiers, des serruriers, sont certifiés par nos Etats et nous encadrons ces derniers à travers l’entreprenariat, ce sont des chefs d’entreprises qui vont encadrer des employés et ça va créer des milliers d’emplois », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, s’exprimant sur les métiers de première ligne, après avoir mené une multitude de missions entre le Congo Brazzaville et le Canada, la RDC, le Bénin, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Gabon, et cela pour essayer de collecter plusieurs données dans les métiers de première ligne, ils ont constaté que dans nos pays, le champ classique de l’éducation est beaucoup plus orienté à ce niveau, alors que dans d’autres pays, comme le Canada, la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, ces champs d’actions, sont aussi orienté vers la formations technique, et nous savons aujourd’hui qu’il y a neuf types d’intelligence.
Au niveau de l’éducation classique, a-t-il renchéri, tous les pays francophones africains, ont mis en place un système d’éducation qui démontre aujourd’hui que pour réussir dans notre société, il faut aller dans les écoles classiques. Le cours primaire, jusqu’à l’université. Et quand on arrive à l’université, on en sort avec un diplôme. Vous allez convenir avec moi, ça pourra être un administrateur où un fonctionnaire. Mais, ça n’a jamais développer une économie, jamais !
Le système classique, a poursuivi, Hische André Yaba, est fait pour entretenir et maintenir les fonctions publiques ou encore les systèmes administratifs. Mais, le secteur technique malheureusement dans toute la confédération francophone africaine est très peu développer, alors que c’est à travers tout ce qui est technique qu’on crée une classe moyenne. Il faut entretenir nos voitures, il faut bien se vêtir, il faut éventuellement entretenir tout ce que nous avons mis en place comme infrastructures et autres, mais nous avons toujours tendance à faire appel à la main d’œuvre internationale, parce que ce sont ces derniers qui ont une expertise attitrée. Alors qu’aujourd’hui l’Afrique représente une grande opportunité, surtout à travers sa main d’œuvre, mais qui est non qualifiée….
En définitive, le coup de pouce pour les jeunes entrepreneurs se traduit par le renforcement des capacités entrepreneurials en Afrique et nous avons mis en place un consortium au niveau du Canada dédié à l’Afrique. Concrètement, c’est d’aider les jeunes dans la gestion des PME, notre objectif est de crée les emplois, de crée les créateurs d’emplois, former plus de jeunes à créer des emplois, suivi du transfert des compétences, l’implantation des centres de formations entrepreneurials, la formation à distance, la formation en gestion des PME et former des formateurs. C’est ce qui va nous permettre aussi d’être indépendant, vis-à-vis, de la sphère occidentale, cela pour créer une démarcation entre les entrepreneurs africains et ceux de l’occident pour qu’ils se prennent en charge. Enfin, l’objectif principal est de former pour créer localement des centres spécialisés de formations, un, en Côte-d’Ivoire pour l’Afrique de l’Ouest et le second, au Congo Brazzaville pour l’Afrique centrale, et qui par la suite va s’étendre sur toutes les sous-régions que nous connaissons….