Football de base : l’association Baobab veut honorer les tout- petits

Samedi, Décembre 2, 2023 - 15:48

 L’association Baobab organisera, le 23 décembre, au stade annexe Alphonse-Massamba-Débat de Brazzaville, une compétition dédiée aux enfants pour valoriser la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

Le tournoi fait partie des objectifs de l'association et vise à créer le brassage entre les enfants de tous les arrondissements de Brazzaville pour éviter l’oisiveté et renforcer le vivre ensemble. Afin de donner un caractère international à ce tournoi, les équipes sélectionnées dans les arrondissements porteront chacune  le nom des vingt-quatre nations qualifiées pour la vraie Coupe d'Afrique des nations (CAN) de la Confédération africaine de football  dont la phase finale se disputera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.  « La CAN est un événement majeur au niveau de notre continent. Par ce canal , nous avons voulu  donner le message aux enfants. C’est une occasion pour nous de les réunir et  leur inculquer un certain nombre de valeurs  de l’association», a expliqué Dior Dady Nzoungou, le coordonnateur national de Baobab.

 Prélude à ce tournoi, les membres de l’association ainsi que leurs invités ont procédé, le 2 décembre, au tirage au sort. Les vingt-quatre équipes engagées ont été réparties dans quatre poules de six. La poule A comprend la Gambie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Angola, l’Algérie et la Mauritanie. La poule B regroupe la Tanzanie, la Guinée Bissau,  la Tunisie, la Zambie, le Ghana et la Namibie. Le groupe C est composé du Burkina Faso, du Maroc, de la République démocratique du Congo, du Cameroun, de l’Afrique du Sud et de la Guinée puis le groupe D mettra aux prises la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cap-Vert, le Nigeria, le Mali et le Mozambique.

 « Le Congo n’est pas qualifié à la CAN mais il reste un pays de football. Raison pour laquelle nous avons pensé organiser ce tournoi  pour honorer le pays qui avait abrité les premiers Jeux africains en 1965 », a précisé le coordonnateur national. Lors de la première phase, a-t-il expliqué, la mission a été donnée à tous les départements de lancer les compétitions dans les quartiers en s’appuyant sur les kits sportifs que l’association Baobab leur avait donné et de constituer les sélections.

«  Il y en a qui ont trois et d’autres deux équipes et chacun nous a donné un quota. Au début, on avait un nombre de 1350.  Et aujourd’hui, nous sommes restés avec 288 petits sans compter les éducateurs » , a-t-il souligné. Il a précisé que l’association s’engage non seulement à former les talents, mais aussi à préparer l’homme de demain par des multiples activités inscrites dans son programme.

James Golden Eloué
Légendes et crédits photo : 
Un échantillon d' enfants avec les organisateurs/Adiac
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