L’Union pour un mouvement populaire (UMP) a organisé, le 2 décembre, à Brazzaville la session de son bureau politique focalisée, entre autres, sur le règlement financier, le nouvel organigramme et la stratégie de structuration du parti en 2024.
S’agissant du nouvel organigramme de l’UMP, le bureau politique a décidé de réduire le nombre des membres du secrétariat exécutif national afin de rendre plus efficace l’action du parti. Ainsi, le nouvel organigramme fait des présidents des fédérations des membres de droit du bureau exécutif national. Les organes intermédiaires ont été également modifiés conformément au nouvel organigramme du parti. Ils sont composés des fédérations, des bureaux communaux, bureaux d’arrondissements et bureaux sous-préfectoraux.
Quant au règlement financier, les participants ont réaffirmé que dans le nouveau principe de gestion, les recettes du parti sont constituées des cotisations statutaires, extrastatutaires et des activités génératrices de revenus. Sans oublier le financement des cadres, des élus et des personnes nommées à de hautes fonctions. Concernant la nouvelle stratégie de structuration, les participants ont pris la décision d’installer tous les bureaux des fédérations dûment constitués dès le mois de janvier 2024, suivant le chronogramme établi par le parti.
Le président de l’UMP, Elvis Digne Okombi Tsalissan, a rappelé dans son discours de circonstance que cette session se tenait dans un contexte particulier, une année après les dernières élections où les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes du bureau politique de décembre 2021. Selon lui, cette session a permis de parler de la marche, de la réorganisation, de la structuration et de la mobilisation au sein du parti pour les cinq prochaines années.
Evoquant la problématique du financement du parti, il a déclaré que l’un des drames de la démocratie au Congo est sans aucun doute le financement de l’action politique. « Plus de 60% des partis politiques créés lors de la conférence nationale ont disparu faute de moyens. D’autres qui se créent aujourd’hui peinent à démarrer faute de moyens. Depuis sa création, l’UMP a survécu grâce à un mécanisme de financement qui allie les activités génératrices de revenus et la contribution spéciale des cadres élus et nommés à de hautes fonctions. Aucun cadre du parti n’est autorisé à enfreindre ces règles existantes depuis plus de 10 ans », a précisé Digne Elvis Okombi Tsalissan.
D’après lui, la longue marche initiée depuis la création de l’UMP a connu plusieurs étapes, arrêts et escales. « Ne soyez jamais surpris de voir les nouveaux camarades nous rejoindre, mais tout comme nous ne devrons jamais être surpris de voir les camarades arrêtés de marcher. C’est le sens de la dynamique. Sinon comment pouvons-nous dire dans quelques années que la marche que nous avons initiée a été dure et longue, mais nous avons tenu bon », a conclu le président de l’UMP, une formation politique du centre.