Les Diables rouges seniors dames n’iront pas au Maroc pour y disputer, l’année prochaine, la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). C’est la conséquence du match nul concédé le 5 décembre au stade Alphonse-Massamba-Débat de Brazzavile, face à la sélection tunisienne lors du match retour des éliminatoires de la compétition.
L’attente devient longue pour le Congo qui n’a pas disputé la CAN des dames depuis 2008, en Guinée équatoriale. La double confrontation qui s'est sanctionnée par son élimination n'a pas été abordée dans des meilleures dispositions. La Tunisie avait déjà fait une bonne partie du boulot en le dominant sur un score de 5-2. Les Congolaises comptaient sur un sursaut d’orgueil pour renverser la vapeur mais elles ont été inconstantes pendant toute la rencontre.
Queen Bouanga Dzoussi a rapidement ouvert le score à la 14e minute, permettant au Congo de refaire à ce moment du match une partie de son retard. L’attente des deux prochains buts qui devaient priver les Tunisiennes d’une qualification a tourné au cauchemard. Car dès l’entame de la seconde mi-temps, Sabrine Ellouzi a remis les deux équipes à égalité à la 47e minute. La Tunisie a bien géré la suite des débats, empêchant ainsi le Congo d’exister.
« Nous avons rencontré une très bonne équipe. Nous avons joué à fond pour arracher la qualification face à la Tunisie, malheureusement nous n’avons pas atteint nos objectifs. Je sais que l’élimination fait mal mais, c’est la loi du football. Je suis très ravi du groupe dont je dispose parce que nous étions à 90 minutes d’une qualification à la CAN à laquelle le Congo n’a plus participé depuis 2008. C’est un groupe à garder. Et nous devons travailler pour préparer les prochaines échéances », a commenté Berjona Mbemba, la sélectionneure des Diables rouges, au terme de la rencontre.
« La sélection congolaise a montré ses vraies qualités. Elle nous a fait trembler, mais à la fin c’est l’expérience qui a joué en notre faveur. Je félicite l’équipe du Congo. Elle est très jeune et peut travailler pour aller très loin », a déclaré, pour sa part, Samir Landolsi, le coach de la Tunisie dont la plupart des joueuses évoluent en Europe, contrairement au Congo.