Le Burkina Faso, confronté à une menace djihadiste persistante, redéfinit sa stratégie de sécurité en tissant des partenariats militaires stratégiques avec de nouveaux alliés.
Suite à la rupture de ses accords militaires avec la France, le pays, sous la gouvernance du capitaine Ibrahim Traoré, a élargi ses horizons en se tournant vers la Russie, la Chine et la Turquie. Le Premier ministre burkinabè de la transition, Joachim Kyélem de Tambèla, a souligné l'acquisition de nouveaux moyens de combat et la mise en place de dispositifs innovants, visant à renforcer la sécurité nationale. Cette nouvelle orientation marque une diversification stratégique, jugée nécessaire face aux défis sécuritaires actuels et au contexte géopolitique.
La coopération renforcée avec la Russie se traduit par un renforcement des capacités militaires et des approvisionnements en armements. Parallèlement, les relations avec la Chine et la Turquie ont été intensifiées, dotant le Burkina Faso de moyens modernes pour contrer efficacement la menace terroriste.
Cette redéfinition des alliances militaires du Burkina Faso reflète une tendance croissante à l'indépendance et à la diversification des partenariats de défense en Afrique. Elle met en lumière l'importance de la coopération internationale adaptée aux réalités régionales dans la lutte contre le terrorisme.