PND 2022-2026 : accélérer la mise en œuvre des outils de performance

Samedi, Janvier 13, 2024 - 12:47

Le gouvernement veut doter les collectivités territoriales des plans locaux de développement, deux ans après le lancement du Plan national de développement (PND) 2022-2026. L’élaboration des plans locaux, traduisant les spécificités socio-économiques de chaque département, est censée contribuer au succès du programme.

 

La mise en place des plans locaux de développement est l’une des priorités du gouvernement cette année, qui plus est, va contribuer au développement économique équilibré du Congo. Au cours de la cérémonie d’échange de vœux avec ses collaborateurs, le 12 janvier, à Brazzaville, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a fixé le cap en insistant sur le suivi des projets d’investissements publics.

Le PND 2022-2026 demeure le référentiel du gouvernement congolais dans sa conduite des politiques publiques de développement. Axé sur six secteurs prioritaires que sont l’agriculture, le numérique, le tourisme, l’immobilier, l’industrie et les Zones économiques spéciales, le PND est encore centralisé. « Nous avons le PND mais chaque département devrait bénéficier de sa feuille de route, de sa déclination du PND. Les autorités locales attendent ces plans locaux de développement », a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

À la faveur de la rencontre, la ministre du Plan a tenté de mobiliser son équipe ministérielle afin qu’elle participe entièrement, en tant que bras technique du gouvernement, dans l’exécution et le suivi des politiques publiques de développement. L’un des défis, a-t-elle détaillé, consiste à accompagner les ministères pilotes dans la réforme majeure du basculement en budget-programme qui comprend des enjeux importants comme la rénovation de la fonction budgétaire et la réforme de l'organisation administrative.

La culture de résultat prônée implique l’opérationnalisation de certains organes techniques sous tutelle et la digitalisation de l’ensemble des administrations. Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a décidé que soient rendus opérationnels, dès cette année, le Comité permanent d’évaluation d’impact des politiques et mesures sur le développement, la Commission nationale de rationalisation de l’aide publique au développement, le Cadre national du mécanisme africain d’évaluation par les pairs, le Cadre de coordination nationale du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique…

Un autre chantier, qui a marqué l’année 2023, est celui de la production des résultats définitifs du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation(RGPH-5). Les entités en charge de cette grande enquête démographique, dont l’Institut national de la statistique, sont appelées à finaliser et rendre publics les rapports thématiques attendus des utilisateurs du RGPH-5.

La réalisation de ces priorités nécessite de la ressource financière qui n’est pas forcement disponible. Mais la ministre du Plan compte sur l’énergie de ses collaborateurs. « Face à un tel programme de travail, dans une conjoncture morose s’agissant de la disponibilité de la ressource financière, l’effort de chacun et de tous est une impérieuse nécessité. C’est pourquoi, cette détermination à franchir ensemble les écueils, à se serrer les coudes, je la veux intacte pour continuer ensemble notre œuvre commune, celle d’accroître la performance de nos actions et partant celle du ministère », a-t-elle martelé.

 

 

 

 

 

Fiacre Kombo
Légendes et crédits photo : 
La ministre du Plan posant avec ses collaborateurs/Adiac
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