Le président de la chambre basse du Parlement, Isidore Mvouba, a échangé, le 23 janvier à Brazzaville, avec le bureau de l’Union patronale et interprofessionnelles du Congo (Unicongo), avec leque il a débattu des questions touchant l’intérêt du patronat congolais dont la relance du dialogue public-privé.
Le président de l’Assemblée nationale et le bureau d'Unicongo, conduit par son président, Michel Djombo, ont débattu de l’actualité économique congolaise. Les deux parties ont discuté de la qualité des relations entre le patronat congolais et cette chambre basse, du dialogue public-privé ainsi que des stratégies à mettre en place pour améliorer cette collaboration.
« Nous avons sollicité l’intervention du président de l’Assemblée nationale pour que son institution puisse jouer un rôle de facilitateur dans l’amélioration du dialogue public-privé. Il nous a rassurés que son institution s’était engagée à travailler pour que le dialogue public-privé s’améliore davantage. Le président a aussi réitéré la disponibilité de son institution à travailler avec le patronat congolais afin de s’assurer de la bonne application des lois en faveur du secteur privé », a expliqué Michel Djombo.
Le patronat congolais a sollicité aussi l’intervention de l’Assemblée nationale pour que certaines lois qui portent préjudice au secteur privé soient révisées afin de lui donner du souffle et favoriser son éclosion.
« Il s’agit ici de rappeler que les lois telles qu’elles sont appliquées détériorent le climat des affaires, qui est un instrument clé pour encourager les investissements directs étrangers. Il ne s’agit pas pour nous de pointer un ministère ou une loi quelconque, nous voulons juste réitérer notre disponibilité de travailler avec les pouvoirs publics en tant que partenaire social, afin que les choses se passent pour le mieux. Nous cherchons juste les canaux d’échange pour permettre au gouvernement d’appliquer ces lois dans la transparente », a conclu Michel Djombo.
Rappelons qu'Unicongo est le principal syndicat patronal congolais, regroupant à lui seul 85 à 90% de l’économie formelle privée nationale.