A la faveur de la séance d’échange des vœux avec ses collaborateurs le 22 janvier à Brazzaville, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a placé l’année 2024 sous le signe de la dynamisation des services.
La ministre en charge de l'Environnement a demandé à ses collaborateurs d’améliorer et de revitaliser les méthodes de travail, dans le cadre des activités et des relations avec les usagers de service.,« Je vous demande, dès à présent, de vous mettre au travail, afin d’améliorer le bien-être de nos compatriotes par la lutte quotidienne pour l’environnement sain auquel ils ont droit. Je veux donc de la célérité et de l’efficacité au niveau du travail administratif et des opérations de terrain pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault.
Pour s’arrimer à ces orientations, le personnel devra s’approprier la loi n° 74-2022 du 16 août 2022 portant loi d’orientation sur le développement durable ainsi que la loi n° 33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo et en finaliser l’élaboration des textes d’application.
Il s’agira aussi de faire appliquer la loi n° 74-2022 du 16 août 2022 portant orientation sur le développement durable ainsi que la loi n° 33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo.
En 2024, il sera également mis en œuvre le plan national d’action pour l’environnement révisé et la stratégie nationale ainsi que le plan d’action de gestion des risques de catastrophes et d’appliquer le manuel de procédures administratives ainsi que financières.
Afin de motiver le personnel au travail, la ministre Arlette Soudan-Nonault s’attache à la productivité et à la lutte contre les antivaleurs. Elle a, d’ailleurs, suggéré de « veiller à l’assiduité, la ponctualité, la tenue des registres de présence, avec un point qui doit m’être fait de manière régulière, chaque trimestre, sur les comportements des agents dans les différentes administrations sous ma tutelle, de proposer des sanctions à l’endroit des agents véreux ; promouvoir la lutte contre les antivaleurs ».
Face à l’ampleur du réchauffement climatique qui se traduit au Congo, entre autres, par les effets dévastateurs avec les pires inondations qu'il a connues depuis soixante ans, avec les érosions, les pics de chaleur et l’élévation du niveau de l’océan, la secrétaire exécutive de la Commission climat du bassin du Congo, en sa qualité de ministre de l’Environnement, a indiqué que « Les jeunes congolais sont, par ailleurs, décidés à ne plus être les victimes passives de la dégradation de notre environnement et des multiples pollutions urbaines, marines et rurales contre lesquelles ce ministère alerte et se bat au quotidien ». Elle a ajouté que « leur rôle dans la protection de l’environnement est crucial pour leur propre avenir ».
Rappelons que l’an 2023 a été marqué par l’organisation réussie du sommet des trois grands bassins forestiers du monde, l’application rigoureuse de la réglementation de l’environnement et de la préservation des ressources naturelles du bassin du Congo, la réaffirmation à l’échelle mondiale de la diplomatie de protection de la biodiversité, la promulgation de la loi n°33-2023-du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement, la publication du décret n°1756 du 17 novembre 2023 portant organisation du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, le lancement des travaux de construction de la radio et télévision du Bassin du Congo et la participation du Congo à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en novembre dernier.