CAN 2023 : Regragui suspendu deux matches après son altercation avec Chancel Mbemba

Jeudi, Janvier 25, 2024 - 10:04

Le sélectionneur du Maroc Walid Regragui a été suspendu deux matches par la Confédération africaine de football (CAF) pour son altercation avec le Congolais Chancel Mbemba lors de la CAN, a-t-on appris mercredi de sa fédération qui a précisé faire appel de cette sanction.

Mercredi soir, Rachid Benmahmoud était sur le banc du Maroc à l'occasion du succès des Lions de l'Atlas face à la Zambie pour remplacer Walid Regragui, suspendu quatre matches, dont deux avec sursis, par la CAF en raison de l'altercation qu'il a provoqué à l'issue du match face à la RDC. 

"La Fédération royale marocaine de football a décidé d'interjeter appel de cette décision incompréhensible en raison du fait que le coach Regragui n'a enfreint à aucun moment l'esprit du fair-play", est-il écrit dans le communiqué de la FRMF publié mercredi.

Une échauffourée a éclaté à la fin du match entre joueurs et membres de chaque équipe. Déjà palpable durant la rencontre, la tension est encore montée d'un cran au coup de sifflet final, quand Regragui est entré sur la pelouse du stade Laurent-Pokou de San-Pédro (Côte d'Ivoire), pour s'en prendre verbalement à Chancel Mbemba, tout en voulant lui serrer la main.

Les deux hommes ont été ensuite séparés par plusieurs personnes et une mêlée s'est ensuite aussitôt formée dans une confusion maximale.

"Alors ça arrive dans le football. J'ai beaucoup de respect pour Mbemba. Peut-être que c'est l'adrénaline qui l'a fait répondre comme ça. Mais il n'y a pas de souci. (...) Après, il fallait rester beaucoup plus calmes. On n'a pas donné une belle image, ni nous ni le Congo", avait déclaré le sélectionneur marocain en conférence de presse après le match

"Sur ça, il fallait rester calme. C'est le deuxième match. Après, peut-être qu'avec la chaleur, la tension a été un peu élevée chez tout le monde. Mais ce n'est pas un exemple, et il n'y a pas de souci entre Mbemba et moi ou l'équipe. On avance, c'est passé maintenant", avait-il assuré.

Camille Delourme avec AFP
Légendes et crédits photo : 
SIA KAMBOU / AFP
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