Les responsables de la majorité présidentielle se sont réunis le 27 janvier, à Brazzaville. Ils ont souligné la nécessité de restructurer leur plateforme politique afin de décliner son organisation nationale au niveau fédéral et des districts.
Les participants à la réunion présidée par Pierre Moussa ont, en effet, décidé de la mise en place sous peu d’une commission devant réfléchir à la restructuration. « En 2024, l’importance de la majorité présidentielle désormais confirmée sur l’échiquier politique national, il nous faut œuvrer à consolider son cadre de travail. C’est ainsi qu’il apparaît impératif de renforcer les alliances au sein de notre famille politique. Dans cette optique, nous devons retracer une perspective claire du devenir de notre plateforme politique en procédant, entre autres, s’il le faut, à la structuration de notre coalition politique, au niveau national, départemental et local », a déclaré le président par intérim de la majorité présidentielle.
La première rencontre de 2024 a également permis aux dirigeants de la majorité présidentielle de faire le tour d’horizon de cette famille politique après le cycle électoral que le pays a connu. Il s’agit notamment de l’élection présidentielle de mars 2021, les élections législatives et locales de juillet 2022 ainsi que les sénatoriales du 20 août 2023.
« Après l’analyse de ce point, il ressort que la majorité présidentielle a eu un succès électoral irréfragable qui a permis à l’ensemble des présidents des partis participants à cette réunion de féliciter le président par intérim qui a été l’acteur principal de ce grand succès au nom du président de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Guesso », a résumé le porte-parole de cette plateforme, Louis Gabriel Missatou.
Le président par intérim de la majorité présidentielle, Pierre Moussa, s’est, de son côté, félicité des brillants résultats obtenus au cours des différentes échéances électorales, car ils sont à la hauteur de leur ambition commune. « Une majorité effective à l’Assemblée nationale, dans les conseils locaux et au Sénat, en témoigne. Mais, on ne saurait s’en tenir, seulement, à ce satisfecit. Cette approbation ne revêt pas un caractère uniforme lorsque les partis sont pris individuellement », a précisé le secrétaire général du Parti congolais du travail.
Evoquant les défis à venir, surtout le récent mot d’ordre présidentiel décrétant 2024, année de la jeunesse, il a souligné la nécessité de travailler réellement en synergie et de manière plus efficace. C’est ainsi qu’il a appelé à une détermination sans faille, aux intelligences et compétences disponibles dans chaque parti de la majorité présidentielle, pour a-t-il dit, poursuivre la marche vers la satisfaction des attentes du peuple congolais et le développement durable du Congo.