Ouvrant les travaux de la deuxième session ordinaire administrative de la chambre haute du Parlement, le 1er février, son président, Pierre Ngolo, a déploré la situation de l’eau et de l’électricité, un véritable sujet de préoccupation de nos jours.
« L’électricité et l’eau constituent de nos jours un véritable sujet de préoccupation. Les coupures régulières avec les multiples soucis qu’elles génèrent ont atteint un niveau qui appelle un suivi attentionné des organes de contrôle », a déclaré Pierre Ngolo. Il a dénoncé les actes d’incivisme et de délinquance en milieu urbain avec des phénomènes du genre « boom à l’étranger» et autres qui affectent la quiétude des habitants.
Le président du Sénat a rappelé que le Congo, pris entre temps pour cas d’école qui a réussi l’exploit après une période trouble de restaurer la paix, ne peut pas aujourd’hui laisser se développer et perdurer une atmosphère de psychose. « Chacun étant appelé à jouer effectivement son rôle afin que notre pays demeure ce havre de paix où restent inaliénables les libertés de parler et de circuler en toute sécurité. Avec la sécurité des hommes et des biens assurés, le Congo doit résolument se positionner sur l’axe de l’effort le conduisant à l’essor» , a-t-il souhaité.
Cette session, a rappelé Pierre Ngolo, s’ouvre dans un contexte marqué par des crues inédites du grand fleuve Congo, de bien d’autres collecteurs causant des dégâts d’habitation, des érosions, des inondations ainsi que des déplacements de la population.
Une situation qui touche tout autant l’intérieur du pays que les villes, surtout Brazzaville et Pointe-Noire. Le Congo subit de plein fouet les conséquences néfastes des changements climatiques. Le plan de résilience mis en place par le gouvernement est plus que jamais d’application impérieuse, a-t-il dit. « Je saisis la présente occasion pour exprimer la profonde compassion de notre institution avec la population sinistrée et exhorter le gouvernement à tout mettre en œuvre pour apporter l’assistance substantielle aux compatriotes victimes des catastrophes », a signifié le président du Sénat. Il a souligné que son institution va tout mettre en œuvre pour assister les victimes de ces inondations et autres drames. Le principe a été acté, il ne reste qu’à définir les modalités de cette assistance.
Une grande campagne de solidarité nationale est en cours. De simples citoyens y participent. « Il me semble que les sénateurs que nous sommes, nous ne pouvons pas observer ces efforts de solidarité en spectateurs mais que nous devions en faire partie prenante », a-t-il conclu.