La République du Congo procède avec certains pays d’Europe de l’Est depuis un bon moment au réchauffement de leurs relations plongées pendant plusieurs décennies dans une hibernation après la Perestroïka et l’avènement de l’ère démocratique en Afrique.
Le but poursuivi étant, entre autres, d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération au moyen de la mise en œuvre des projets structurants d’intérêt commun, du partage d’expériences et d’expertise, ainsi que des échanges réguliers entre les parties.
Le mémorandum d’entente sur les consultations politiques et l’accord sur l’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service que vient de signer le chef de la diplomatie congolaise à Belgrade avec son homologue serbe participent de cette volonté.
D’autres engagements ont également été pris par le Congo avec les pays de la même région, notamment la Russie, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan pour ne citer ceux-ci. De par le passé, plusieurs ressortissants congolais ont été formés dans les écoles et universités de ces Etats qui appartenaient jadis à l’ex-Urss.
Au regard du potentiel économique du Congo, les experts des deux côtés sont appelés à se plier en quatre pour matérialiser les ambitions des dirigeants afin d’éviter que la montagne n’accouche d’une souris au moment où le monde connaît un tournant décisif avec le repliement de certains « grands pays ».