Le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara, a échangé, le 15 février à Brazzaville, avec le ministre contrôleur général du secteur parapublic de la République centrafricaine (RCA), Roméo Gribingui, sur la nécessité de renforcer la coopération en la matière.
Après l’audience avec son homologue congolais, le ministre contrôleur général du secteur parapublic a eu une réunion technique avec le directeur de cabinet du ministère du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Simplice Mounianga Boukongou et les autres cadres. « Nous avons échangé nos expériences sur les mécanismes de contrôle au niveau des deux pays, la République centrafricaine et la République du Congo. Cela m’a permis de connaître les attributions en termes d’organisation institutionnelle de ce département ministériel qui est technique et politique au niveau de la République du Congo. Le brillant exposé fait par le directeur de cabinet m’a permis de voir, en termes de positionnement institutionnel, comment le contrôle d’Etat est positionné et quelles sont les attributions », a expliqué Roméo Gribingui à la presse.
Le ministre centrafricain a, de son côté, expliqué à la partie congolaise l’organisation du département dont il a la charge, notamment les différents corps de contrôle de l’Etat, le positionnement du contrôle général du secteur parapublic ainsi que ses attributions. « C’est un échange vraiment très enrichissant puisqu’il y a eu un partage d’expériences dans le cadre de la gouvernance des entreprises publiques. Nous avons échangé très longuement sur la réforme institutionnelle, notamment sur le plan juridique que nous avons mené en République centrafricaine. Cela nous a permis aujourd’hui de catégoriser les entreprises, les établissements publics en entreprises publiques, en établissements publics à caractère administratif, en établissements publics industriels et commerciaux et enfin en société de communiste », a-t-il poursuivi.
Le ministre contrôleur général du secteur parapublic a, enfin, sensibilisé la partie congolaise aux réformes menées par son pays sur plan comptable et financier, et comment la RCA est passée d’un contrôle a priori à un contrôle a posteriori en tant que corps de contrôle de l’Etat.
Cette rencontre a été une occasion pour le Congo d’informer son hôte de l’adoption en Conseil des ministres du 14 février d’un projet de décret portant approbation de la Politique nationale du contrôle d’Etat. L’enjeu majeur de cette politique nationale du contrôle d’Etat est la mise en place d’un Système intégré du contrôle d’Etat, pilier du système de management de la performance de l’action publique.