Le directeur de cabinet par intérim du ministère de l’Enseignement technique et professionnel, David Anga, accompagné de sa délégation a effectué le 20 février, une descente au lycée technique et commercial 5 février de Brazzaville, après l’arrêt des cours au sein de cet établissement éponyme.
La fermeture de cette école fait suite à la manifestation des élèves occasionnant la profanation du drapeau national, le jour de l’anniversaire de cet établissement.
L’objectif est de se rendre compte de l’effectivité des cours après les mesures disciplinaires prononcées par le gouvernement.
Le directeur de cabinet par intérim, David Anga a expliqué à cette occasion que l’accès des élèves dans les salles de classe est conditionné par un enrôlement de l’élève par les parents.
A cet effet, le parent est soumis à remplir un formulaire qui consiste à décliner son identité et celle de l’élève. L’opération d’identification qui a commencé depuis quelques se poursuit au sein de l’établissement.
Les données pourraient peut-être constituer une base de données de l’établissement afin d’aider les équipes pédagogiques à maitriser l’ensemble des apprenants.
Dans la cours de l’établissement, l’on voit certains élèves accompagnés de leurs parents pour l’enrôlement tandis que d’autres se trouvent dans les salles de classes suivent les cours.
Tony Kifoueti, élève en classe de première F4, a félicité le gouvernement de les avoir accordé encore la chance de reprendre les cours après l’incident. Selon lui, l’acte commis par les élèves est regrettable et honteux en tant que citoyens congolais.
« J’exhorte mes amis à prendre conscience et à ne plus se lancer dans ce genre d’acte qui pourrait compromettre l’avenir des apprenants ».