La ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 11 mars à Brazzaville, avec Claire Bodonyi, ambassadeur de France en République du Congo ainsi qu’avec Giacomo Durazzo, ambassadeur de l'Union européenne (UE), au sujet de l’aire protégée Conkouati-Douli ainsi que sur les notions de souveraineté d’un Etat dans le cadre de la protection de ses forêts.
« Nous avons évoqué un sujet délicat concernant le parc Conkouati-Douli. Un décret pris récemment nous a amenés à nous interroger sur un permis d’exploration qui avait été donné dans ce parc au milieu d’une zone réservée. L’équipe Europe et particulièrement la France, dans le cadre de la participation de l’Agence française de développement, a accompagné les engagements du Congo dans sa volonté de protéger ses forêts », a déclaré Claire Bodonyi, ambassadeur de France Congo, au sortiir de l'audience.
Avec la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, les deux personnalités ont longuement échangé sur des sujets difficiles et essentiels, a-t-elle indiqué. Ces échanges vont devoir continuer puisque la solution n’a pas encore été identifiée. « Que ce soit en équipe France ou en équipe Europe, nous sommes encore là pour travailler avec les partenaires congolais pour trouver des solutions assez différentes à ces problématiques », a commenté l’ambassadeur de France en République du Congo.
Au cours de l’audience, a poursuivi la diplomate française face aux journalistes, la ministre a fait une présentation sur l’ambition, la mission et l’organisation du ministère. Une présentation qui, selon elle, a mis à jour un certain nombre de manquements et de besoins de formation, d’éducation, de structuration et de définition de stratégies.
« Nous sommes venus en tant que partenaires associés de longues dates de ce ministère absolument transversal et essentiel dans les problématiques que traverse notre planète. Il était important de pouvoir l’écouter en équipe avec l’ambassadeur de l’UE pour savoir comment nous pouvons intervenir en fonction des besoins de notre partenaire », a conclu Claire Bodonyi.