Un rapport récent a scruté l’évolution de l’industrie minière en Afrique sous l’angle des enjeux fiscaux, sociaux et environnementaux.
Les points saillants issus du rapport sont :
La transition énergétique et ressources minières:
La transition énergétique, visant à réduire notre dépendance aux énergies fossiles, nécessite une augmentation significative des ressources minières.
Ces ressources, également appelées minerais critiques, incluent le lithium, le cobalt, le graphite, le nickel et le cuivre.
L’Afrique abrite d’importantes ressources naturelles, dont des gisements miniers.
Cependant, seuls quelques pays du continent sont en mesure de produire une quantité significative de minerais critiques pour la transition énergétique.
Concentration géographique:
Contrairement au boom minier précédent centré sur l’Afrique de l’Ouest, le nouveau boom minier se situe principalement en Afrique centrale et australe.
Quelques exemples de pays et leurs ressources minières :
République démocratique du Congo (RDC) et Zambie pour le cuivre et le cobalt.
Afrique du Sud et Zimbabwe pour le platine et le manganèse.
Madagascar et Mozambique pour le graphite, le titane et les terres rares.
Enjeux à considérer:
La course aux ressources pour la technologie des énergies propres ne doit pas négliger les impacts socio-économiques et environnementaux négatifs propres à l’industrie minière.
Ignorer ces questions pourrait compromettre les efforts pour atténuer le changement climatique et protéger la biodiversité.
Il est essentiel de tirer des leçons des erreurs du passé et de veiller à ce que l’exploitation minière profite aux pays en développement sans les appauvrir.
Pour conclure, l’industrie minière joue un rôle crucial dans la transition énergétique, mais il est impératif de la gérer de manière responsable et durable.