Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a clos, le 15 mars à Brazzaville, les travaux de sa première session ordinaire de la deuxième mandature, en adoptant plusieurs points dont le plan d’action 2024-2027 et l’allocation budgétaire au titre de l’année 2024 à hauteur de 1 385 000 000 FCFA.
En plénière, les conseillers ont approfondi leurs réflexions autour des thèmes comme « La zone de libre-échange continentale africaine : enjeux et défis pour l’économie congolaise», « Plaidoyer pour la refondation du code de la famille », « Impacts des réseaux sociaux sur la vie des jeunes et les érosions hydriques en République du Congo».
Plusieurs documents ont été adoptés, entre autres, le rapport d’apurement des comptes exercice 2022, les recommandations de la cinquième session du CESE ainsi que le rapport 2019-2023. Les conseillers ont également approuvé le rapport d’évaluation du plan d’action 2021-2023, le plan d’action 2024-2027, le compte rendu des travaux de la rencontre citoyenne des 5 et 6 mars derniers ainsi que les rapports et avis des commissions permanentes.
Ils ont été informés de la répartition de l’allocation budgétaire au titre de cette année, à hauteur de 1 385 000 000 FCFA, de la prise en charge de la couverture médicale, de la prise en charge des membres du Conseil résidant à l’hinterland par les protocoles régionaux et de la prise en charge des dossiers dans les commissions.
En outre, les conseillers ont suivi une communication sur le projet de création de la Caisse d’assurance maladie universelle.
Au terme de cinq jours des travaux, la présidente du CESE, Emilienne Raoul, a déclaré : « Il est important que les ministères et autres structures responsables des politiques publiques en soient saisis. Il nous faudra nous organiser dans cette perspective d’actions. (…) Notre souci que nous partageons tous est le manque de retour ou de dialogue avec les pouvoirs publics sur les sujets débattus ».
La présidente du CESE a déploré le manque d’organisation de trois sessions par année comme le prescrit la loi organique. Elle a demandé aux conseillers de mener une réflexion stratégique sur la structure, le mode de gouvernance, les ressources humaines et financières ainsi que sur les priorités d’actions puis sur l’élaboration des textes législatif et réglementaires techniques.
« Cette nouvelle orientation de travail s’appuie sur les conclusions de notre assemblée générale, à Kinshasa, en septembre 2023, au cours de laquelle l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique a invité tous ses membres à s’inscrire dans une démarche d’élaboration d’une vision et d’une stratégie afin que chaque Conseil économique, social et environnemental participe de manière efficace aux politiques publiques de nos pays respectifs pour le bien-être de nos populations », a-t-elle rappelé.