Le Parti congolais du travail (PCT) a commémoré, le 18 mars, le 47e anniversaire de la disparition de son président fondateur, Marien Ngouabi.
Emmenés par le secrétaire général du parti, Pierre Moussa, les cadres, militants et sympathisants du PCT ont pris d’assaut, lundi, le mausolée Marien-Ngouabi pour se remémorer de la date macabre du 18 mars 1977. « Pour nous, c’est une journée de gravité. Nous ne le dirons jamais assez, nous penserons toujours à cette journée et ne l’oublierons jamais », a déclaré le secrétaire général du PCT, invitant les militants de son parti ainsi que le peuple congolais à s’inspirer du courage et de l’amour de Marien Ngouabi pour le peuple et de le vénérer chaque fois qu'il le pourra. « J’invite tout le monde, les militants en particulier, le peuple congolais en général à se souvenir et à s’inspirer de son exemple », a lancé Pierre Moussa.
Membre de la Commission nationale de contrôle et d’évaluation du PCT, Jean Enoch Ngoma garde un témoignage poignant sur l’ancien président de la République. « Marien est décédé un vendredi, alors que le mercredi il était avec moi à Missafou pour régler un problème de son foyer. Rentré à Brazzaville le jeudi 17 mars 1977, il trouve la mort le vendredi. C’est un modèle, il était simple. Il déclarait lors de son dernier discours, le 13 mars 1977, au cours d’une rencontre avec les femmes de l'Union révolutionnaire des femmes du Congo, que lorsque ton pays est sale et manque de paix durable, tu ne peux lui rendre sa propreté et son unité qu’en le lavant avec ton sang. Il faut que nous nous levons derrière le président du Comité central du PCT pour toujours honorer la mémoire du président Marien Ngouabi parce qu’il est immortel », a-t-il témoigné.