Les travaux de l’édition 2024 de la revue annuelle de la performance des projets financés par la Banque mondiale (BM) au Congo se sont achevés, le 20 mars à Brazzaville, sur un constat de carence en cadres nationaux dans divers domaines de développement. Les deux parties ont convenu de former des jeunes cadres, par exemple, en sauvegarde environnementale.
Les participants à la revue du portefeuille des projets financés par la BM, couplée aux journées de partage de connaissances, ont soulevé la question de l’impact réel de cette coopération et de transfert de compétences. De nombreux postes techniques liés à la gestion des projets sont animés par des consultants étrangers. « Nous devrons renforcer les capacités de nos cadres pour permettre la pérennité de certains projets », a signifié Ferdinand Sosthène Likouka, le directeur de cabinet de la ministre du Plan.
Principal bailleur du Congo, avec un portefeuille estimé à 766.72 millions de dollars, soit environ 463, 5 milliards de FCFA pour douze projets de développement, la BM entend privilégier la protection de l’environnement à travers le soutien aux initiatives liées à la protection forestière, le développement local, l’énergie renouvelable… L’institution va aussi soutenir le processus de développement durable en favorisant le transfert de compétences vers de nouveaux métiers.
La BM est disposée à accompagner les efforts du pays et le renforcement des compétences locales, a indiqué Ousmane Bachir Deme, le spécialiste en gouvernance au bureau de la BM au Congo. La banque prévoit d’aligner toutes ses nouvelles opérations à la sauvegarde environnementale, ainsi qu’à des problématiques de protection sociale, la santé, le développement agricole. « Une session de renforcement des capacités des cadres des unités de coordination des projets conjoints sera organisée sous peu », a assuré Ousmane Bachir Deme.
Rappelons que le cadre de partenariat avec l’institution de Bretton Woods, pour la période 2020-2025, est axé principalement sur le renforcement de la gestion économique à travers l’amélioration de l’environnement des affaires pour le secteur privé et le renforcement du capital humain couvrant l’inclusion sociale et la croissance durable. Les douze projets dont sept nationaux sont alignés sur les priorités du Plan national de développement 2022-2026, la feuille de route du gouvernement.