Fusillade meurtrière en Russie : des messages de condoléances fusent de partout dans le monde

Samedi, Mars 23, 2024 - 12:05

Des assaillants armés ont pénétré, le 22 mars, à l’intérieur d’une salle de concert située en en banlieue de Moscou avant d’ouvrir le feu sur la foule. Le nouveau bilan fait état de plusieurs morts et plus de cent blessés. Daesh a revendiqué l’attentat.

Les Nations unies, par l’intermédiaire de leur porte-parole adjoint, ont exprimé leur tristesse. « Nous sommes attristés par cette nouvelle », a déclaré Farhan Haq, ajoutant qu'un communiqué écrit concernant l'incident devrait être publié. Toutefois, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a critiqué la déclaration des Nations unies, affirmant qu'elles devraient être « consternées » et non « attristées » par la fusillade.

De leur côté, les ministères des Affaires étrangères de plusieurs pays européens ont exprimé leurs condoléances. Le ministère français a, pour sa part, qualifié ces images d'horribles et a indiqué : « Nos pensées vont aux victimes et aux blessés, ainsi qu'au peuple russe. Toute la lumière doit être faite sur ces actes odieux ». Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a écrit que la cellule de crise du ministère surveillait la situation après l'attaque. Il a aussi condamné « toutes les formes de terrorisme » et exprimé sa solidarité avec les familles des victimes.

Le président français, Emmanuel Macron, a dit « condamner fermement cette attaque terroriste revendiquée par l’État islamique. La France exprime sa solidarité avec les victimes, leurs proches et tout le peuple russe », selon un communiqué de l’Elysée.

Le ministère slovène des Affaires étrangères a souligné qu'il n'y avait « aucune excuse pour tuer des civils innocents ». « L'atroce attaque d'aujourd'hui au Crocus City Hall, près de Moscou, est un acte criminel, ses motifs doivent faire l'objet d'une enquête rapide », a souligné le ministère en exprimant, par ailleurs, ses « plus sincères condoléances ». Le président serbe, Aleksandar Vucic, a également exprimé ses condoléances à la suite de l'attaque qui, selon lui, aurait des conséquences imprévisibles majeures.

L'Espagne a pareillement condamné « toute forme de violence », déclarant : « Nous sommes consternés par les nouvelles en provenance de Russie ». « Notre solidarité va aux victimes, à leurs familles et au peuple russe », a poursuivi le ministère des Affaires étrangères du pays.

Pour sa part, le Japon a « fermement condamné » l’attaque armée et a présenté ses sincères condoléances aux familles endeuillées et exprimé sa sincère sympathie aux blessés, a assuré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les États-Unis ont aussi réagi. La Maison Blanche s’est exprimée par la voix d’un porte-parole de la présidence américaine. « Nous avons des pensées aux victimes de la terrible attaque. Les images sont horribles et difficiles à regarder », assurant « ne pas avoir d’indication à ce stade que l’Ukraine ou des Ukrainiens sont impliqués ».

En Ukraine, le conseiller du cabinet du président, Mikhail Podolyak, a nié toute implication de Kiev. Il a indiqué que l’Ukraine « n'a rien à voir » avec l'attaque contre la salle de concerts du complexe Crocus City Hall, à Moscou.

Le président russe a pris une résolution vis-à-vis de tous les militaires. Après avoir instauré l’état d’urgence, Vladimir Poutine a lancé le plan « Zarya », en ordonnant à tous les militaires (même ceux qui sont en vacances) d’être à leur poste d’arme.

Par la suite, l’tat islamique a réagi à cette attaque terroriste. À travers leurs canaux de propagande, les assaillants se sont réjouis du fait que leurs soldats ont réussi à quitter les lieux sans difficultés.

Yvette Reine Nzaba
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