C'est le 19 avril que devaient prendre fin les consultations engagées par la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, en vue de la formation du gouvernement. Mais elle serait confrintée à l'obstination des chefs de partis et regroupements politiques qui veulent à tout prix y être.
Jusqu'à ce jour, aucune indication quant aux animateurs du prochain exécutif national. Il nous revient que la cheffe du gouvernement entend injecter du sang neuf avec de nouveaux animateurs compétents et intègres venus des partis politiques. Pour Judith Suminwa, il faut cesser avec cette tradition qui veut que ce soit seulement les leaders et autres chefs des partis qui soient nommés en lieu et place des jeunes. Elle tient à ce que la chance soit accordée aux jeunes compétents et dynamiques issus de leurs partis politiques dans une perspective de renouvellement de la classe politique.
Mais hélas ! Sa vision est battue en brèche par l'obstination des chefs de partis et regroupements politiques qui ont transformé ces structures en biens privés. « C’est important d’avoir les gens qui ont le sens de l’État. L’État est au-dessus des individus », a indiqué un analyste politique sous anonymat. Une chose est sûre, c'est que l'accent dans cette gouvernance sera mis sur la nécessité de réduire le train de vie des institutions. En effet, sur un budget de 16 milliards de dollars, plus de 67 % est consacré au train de vie des institutions, avec seulement 5 % alloué aux secteurs sociaux. La Première ministre, Judith Suminwa, entend lutter contre ces inégalités par une redistribution équitable des ressources nationales.