Près de quinze ans après, Vital Kamerhe, qui avait présidé la chambre basse du Parlement entre décembre 2006 et mars 2009, signe son grand retour au perchoir de cette institution.
Ce fut au terme des primaires organisées ce 23 avril par l'Union sacrée de la nation. Le leader de l'UNC avait pour challengeurs deux vieux briscards de la scène politique congolaise, en l'occurrence Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo. Avant le vote, les trois protagonistes avaient pour mission de convaincre les députés nationaux sur la pertinence de leurs programmes d'action. Leurs discours, prononcés devant leurs camarades, ont gravité essentiellement autour de trois thèmes majeurs : la loyauté envers Félix Tshisekedi, l'amélioration des conditions de vie des députés, et l'importance des missions parlementaires.
Aucun des trois candidats n'ayant désisté, l'exercice démocratique est allé jusqu'à son terme avec l'opération de vote, mettant les députés nationaux devant leurs choix. Ces derniers avaient la latitude de porter librement leur choix sur celui qui incarnait le mieux leurs espérances. Et c'est Vital Kamerhe qui s'est démarqué de ses concurrents en se tirant avec 183 voix. "Le choix des élus ", tel fut le slogan du leader de l'UNC dont la voie est déblayée aujourd'hui pour conduire les destinées de la chambre basse durant la deuxième mandature de Félix Tshisekedi.
Dans son discours, il a promis à ses collègues députés une nouvelle ère de transparence. Il s’est également engagé à restaurer l’image ternie de la chambre basse du Parlement en tant que le véritable temple de la démocratie. Il a souligné l’importance de renforcer le contrôle parlementaire pour garantir une gouvernance transparente et responsable.