Le comité technique de l’organisation de la première édition de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar1) s’est réuni, le 25 avril, pour faire le point sur la participation des partenaires au développement et les détails de la préparation. Prévue du 2 au 5 juillet prochain à Brazzaville, la rencontre vise à augmenter la superficie forestière mondiale sur la base d’une coopération internationale, à travers les activités d’afforestation et de reboisement.
Quelques mois après le sommet des trois bassins forestiers que le Congo a abrité fin octobre 2023, les autorités congolaises considèrent la Ciar1 comme la plus importante rencontre mondiale consacrée à l’afforestation et au reboisement. La future conférence internationale devrait rassembler des décideurs politiques de la planète, des diplomates, des chercheurs, des financiers, des défenseurs de l’environnement, des organisations non gouvernementales, des industriels, des communautés autochtones...
À moins de trois mois de ces assises, la participation des partenaires techniques et financiers se précise. Assurant la présidence du comité d’organisation de la Ciar 2024, la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a reçu la confirmation des agences onusiennes telles que le Programme des Nations unies pour le développement, de l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, y compris le Forum des Nations unies pour les forêts, l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement, Banque mondiale, l’Union européenne, l’initiative Cafi.
La contribution de ces partenaires va aller de l’appui financier à l’assistance technique par la modération des sessions thématiques ; dix-sept des trente-quatre animateurs attendus étant déjà confirmés. « Les experts de l'UA nous apportent leur contribution lors des réunions hebdomadaires. Ils participent par les amendements des termes de référence de la Ciar, ce qui fait que nous sommes très bien avancés maintenant. Il reste la partie communication qui doit commencer sous peu et aussi l'envoi des invitations aux pays et aux organisations internationales », a expliqué Rosalie Matondo.
Au niveau de la mobilisation des ressources internes, le comité d’organisation s’est montré rassurant quant à l’engagement des plus hautes autorités. La conférence de Brazzaville est une initiative complémentaire à la décennie des Nations unies sur la restauration des écosystèmes dégradés. « Le président de la République nous a instruits à réunir les moyens pour la réussite de cette conférence. Le ministère chargé des Finances fera le nécessaire pour que la conférence soit un succès », a ajouté la présidente du comité d’organisation.
La Ciar1 compte promouvoir les plantations forestières et agroforestières dans le but d’accroître les stocks de carbone au niveau national. Il s’agit d’accroître la capacité de séquestration de carbone atmosphérique dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, de préserver les habitats et la biodiversité ainsi que de soutenir et/ou de maximiser la production des biens et services fournis par les forêts.